Adeptes de Mukungubila: l’audience renvoyée ultérieurement

Adeptes de Mukungubila: l’audience renvoyée ultérieurement

Ce mardi 1er novembre,  13 prisonniers adeptes du Prophète Mukungubila  devaient comparaitre pour demander une liberté provisoire. Selon  leur avocat, Maître Elie Luketa la santé de ses clients s’est détériorée. Ils ont donc besoin des soins appropriés. L’affaire se trouve devant la Cour militaire de Kin -Gombe.  Et ce mardi, la cour devait  prononcer l’arrêt avant dire droit. Mais l’audience a été renvoyée pour une date ultérieure.
 Selon l’avocat, la cour a renvoyé l’affaire pour une date ultérieure . Car le Ministère public a eu des soucis de santé.  » Nous ne savons pas quand. Mais nous espérons que ça sera mardi prochain. Parce que nous attendons la notification ».  A expliqué maitre Elie  joint au téléphone.

Déjà ce mardi matin , Maître Elie Luketa plaidé  en faveur de ses clients. Pour lui , la santé de ses clients est  très préoccupante. Car l’un d’eux  est même atteint de la cécité. « Il est impérieux, avant le débat de fond , qu’ils obtiennent la liberté provisoire. Et c’est pour se soigner utilement ». A-t-il expliqué.

Dans le même ordre d’idée, Justicia ASBL qui  suit de près le dossier, a plaidé également pour la mise en liberté provisoire de ces prisonniers.  C’est dans un communiqué publié ce mardi 1ᵉʳ novembre  que cette ONG l’a fait savoir.
Il faut noter que les proches eux dénoncent les mauvaises conditions de leur incarcération. Ils parlent des conditions inhumaines.

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Retour sur les événements du 30 décembre

En rappel, les adeptes de Mukungubila  avaient été arrêtés  le 30 décembre 2013  alors qu’ils étaient à la résidence de leur prophète. Les militaires avaient envahi la résidence  de ce dernier au quartier Golf   et avaient arrêté 17  d’entre eux. 19 autres avaient été arrêtés à  Kinshasa.  Ceux de Lubumbashi avaient été condamnés à 20 ans de servitude pénale.  Et en janvier 2020 , ils ont été transférés à  la prison d’Angenga. Pendant ce temps, les ONG continuent à dénoncer le massacre de 103 personnes.