La RDC se dote d’une nouvelle Convention scolaire après 45 ans

La RDC se dote d’une nouvelle Convention scolaire après 45 ans

Ce vendredi 11 novembre 2022, la RDC a signé une nouvelle Convention scolaire. Celle-ci a été signée entre des établissements publics d’enseignement maternel, primaire et secondaire  et les Confessions religieuses. Le Ministre de l’Enseignement Primaire, secondaire et technique
a représenté l’état congolais.

Cette nouvelle convention voit le jour après 45 ans. Car, la première signée le 26 février 1977  est devenue obsolète. De plus, elle était devenue  inadaptée et anachronique. Parce que, le secteur a connu plusieurs mutations. C’est le cas de le dire des réformes liées à la gratuité de l’enseignement primaire.  « Cette réalité était à la base des dysfonctionnements observés au niveau de la gestion des établissements scolaires et même des bureaux gestionnaires ». A indiqué Tony Mwaba . Car pour lui,  il était important qu’elle soit révisée.

“Aujourd’hui est un grand jour, un nouveau départ qui va marquer un déclic dans l’administration scolaire, dans la façon de collaborer avec les confessions religieuses et de gérer les écoles. Je voudrais que l’Église nous accompagne réellement dans cette mission consistant à former la jeunesse, dans le cadre de l’enseignement, et ce, à travers leurs réseaux d’écoles conventionnées”, a déclaré le professeur Tony Mwaba.

Secteur public et conventionné

Cette convention ne concerne que le secteur public et le secteur conventionné. « Contrairement à ce qui a été écrit dans le préambule de l’ancienne version de la convention scolaire, la nouvelle version ne liera exclusivement que l’État congolais et les Confessions religieuses, en matière de partenariat. Elle n’est pas ouverte aux personnes physiques ou morales autres, qui sont libres de créer des établissements privés agréés », explique le Site Internet Educ TV , site de l’EPST.   .

Il faut dire que bien avant, plusieurs tentatives, notamment en 2011  pour revisiter cette Convention, ont échoué.  Ce qui réjouit les représentants des confessions religieuses. Car pour eux, c’est sur des bonnes bases que le partenariat entre eux et l’État peut se poursuivre.