Lubumbashi- Prévision : moins des pluies et des fortes averses

Lubumbashi- Prévision : moins des pluies et des fortes averses

Le dimanche 06 novembre 2022 tombait la première grande pluie dans la ville de Lubumbashi. Celle-ci s’est annoncé en retards. Car depuis des lustres, les premières pluies arrivent au début du mois d’octobre. Pour cette année, les prévisions météorologiques indiquent une courte période des pluies. Mais néanmoins, elles prévoient aussi des fortes averses.
Le Professeur Ndjibu Kabulu directeur de l’observatoire des changements climatiques pour l’Afrique Australe, tire la sonnette d’alarme. « Nous avons un problème important de modification des saisons. Ce que nous avons moins de saisons des pluies et plus des saisons sèches. Avant, nous avions des précipitations au mois d’octobre avec un mois de transition . C’était le mois d’aout », dit-il.
Pour lui, cette année, nous aurons 60 jours des précipitations. Ce qui peut impacter le secteur agricole. « . Alors si nous avons deux mois des précipitations, ceci impacte aussi le calendrier agricole. Ainsi, production sera faible », dit-il encore. Et d’ajouter : « Par exemple, l’année dernière, il y a eu beaucoup de pertes et carences ».
En plus du fait qu’il y aura peu des pluies, mais elles intenses. « Cette année, on aura beaucoup d’averses. Et celles-ci vont provoquer des inondations », alerte-t-il.

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« Il faut s’attendre à beaucoup des dégâts. Il y aura également des variations des températures. Car on ira des températures basses aux températures chaudes dans un laps de temps. Cette variation thermique joue un rôle important sur la physiologie humaine et végétale, pour les humains cela va faciliter beaucoup des maladies », dit-il encore. .
Le Professeur Djibu Kabulu souligne aussi la nécessité d’un outil de gestion climatique. « Ceci montre que nous avons besoins d’un outil de décisions d’autorités locales. Ce qui permettra de comprendre les réalités de la région ». Il s’agit du plan d’accès à l’énergie et à l’adaptation au changement climatique PADEC. « Toute ville doit l’avoir nécessairement », insiste-t-il .
Il faut noter que ce plan est l’un des axes du projet Lubumbashi 2030. Ce plan est encore en préparation, mais il risque de tarder, car la Mairie de Lubumbashi tarde à verser sa contribution pour la finalisation de ce projet.