Lubumbashi : Paralysie des activités commerciales
La ville de Lubumbashi a connue un lundi morose. Des jeunes des deux partis politiques se sont affrontés jusqu’au cœur de la ville créant ainsi une panique. Selon un habitant du quartier Bongonga, d’où est parti les troubles, les deux groupes se disputent la gestion des parkings. Les magasins , les boutiques et même les banques ont fermé précipitamment.
Rocky, un habitant du quartier Bongonga témoigne que les incidents sont partis du rondpoint de ce quartier. En effet, un groupe des jeunes se présentant comme membres de l’UDPS est arrivé ce lundi matin et y a implanté un arrêt pour tricycles. Les conducteurs de ces tricycles devaient couvrir le tronçon Bononga- bureau de la commune Kenya.
Cependant l’autre groupe des jeunes s’identifiant comme appartenant à l’UNAFEC s’est opposé. Toujours selon notre témoin, ces jeunes prétendent qu’ils ont la gestion de ce parking. Ils y ont érigé deux arrêts pour tricycles qui font le trajet Rondpoint Bongonga – Shell .
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Ensuite s’en est suivi une vive discussion qui a dégénéré toutes les activités se sont arrêtées. Les militaires y ont été déployés afin de rétablir l’ordre. Pendant ce temps, le mouvement ainsi que la paralysie des activités ont atteint d’autres quartiers commerciaux comme la commune Kamalondo et marché de la Kenya. D’autres témoins indiquent les jeunes en colère ont brulé des pneus sur la chaussée.
Le centre ville n’a pas été épargné. A la mi-journée, les jeunes de deux partis politiques ont pris d’assaut l’avenue Sendwe. Des attroupements ont été observés autour du Robot roulage, place de la poste. De son coté la police s’est déployé au centre-ville et y a effectué la ronde.
Paralysie des activités
Les incidents entre les jeunes de ces deux partis politiques ont causé la paralysie de toutes les acticités commerciales. Les magasins et tous les commerces ont fermés leurs portes. Même les banques ont suspendue les opérations pour des raisons de sécurité. Quant aux clients et acheteurs, ils ont du quitter le centre-ville. Les chauffeurs des taxis et taxi bus ont à leur tour quitté le centre ville.
Jusques là, aucun bilan de ces échauffourées n’a été communiqué. Toutefois un témoin au quartier Bongonga affirme avoir vu deux personnes attendues au sol apparemment sans signe de vie.