Lubumbashi: le HCDH forme 30 acteurs sur les droits humains
Le Haut commissariat des Droits de l’Homme HCDH bureau de Lubumbashi organise une séance de mise à niveau sur les droits humains. Cette séance de deux jours concerne les fonctionnaires de la Division des droits humains ainsi que les membres de la commission des droits de l’homme haut Katanga.
Ces acteurs 30 au total vont également apprendre sur le monitoring de la situation des droits de l’Homme. De plus ils apprendront également comment rédiger un rapport. Dès l’entame de la cession Oumar Samake Coordonnateur du bureau de Lubumbashi a circonscrit le cadre de cette formation. « Nous avons souhaité renforcer les capacités des acteurs du CNDH et de la Division . Ce qui va leur permettre d’avoir des outils sur les questions des droits Humains ». Car il faut dire que la période s’y prête. La RDC est à la première étape de son cycle électorale. Une période d’intenses tensions. Mais aussi une période ou les violations des droits humains se multiplient. D’où l’importance de former les acteurs pendant cette période.
Dans le même ordre d’idée le chef de division des Droits Humains Justin Monga représentant du Ministre provincial de l’Intérieur s’est réjoui de cette opportunité. Car grâce à elle , les acteurs seront capables de lutter efficacement contre l’impunité des violations des droits de l’homme.
Pour cette première journée, une séance de brainstorming a permis un échange fructueux sur les différentes notions des droits de l’homme. Ensuite Papy Nyanguile membre du HCDH est revenu sur les généralités sur les droits humains. Ainsi , il est revenu sur les caractéristiques et les valeurs des droits de l’homme . De plus , il a également relevé quelques violations des droits de l’homme dont notamment l’atteinte à la vie et à l’intégrité physique. C’est aussi les viols et la violation de certaines libertés individuelles. Il a par ailleurs insister sur le fait que ces acteurs doivent utiliser une terminologie adaptée aux défenseurs des droits humains. Mais de plus, les violations doivent s’observer à l’aune de trois obligations de l’Etat. C’est entre autres l’obligation de protéger, respecter et réaliser.
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Pour sa part , Oumar Samake a exposé sur le monitoring de la situation des droits humains . Ici , deux axes doivent être privilégiés. C’est notamment le monitoring de violation des droits de l’homme et des centres de détention. Il a insisté sur le fait qu’un bon monitoring doit suivre certaines étapes. Il s’agit notamment de l’information, la collecte , l’analyse , le rapportage , le suivi et l’évaluation. En outre un bon monitoring doit respecter certains principes . C’est par exemple, ne pas nuire , respecter son mandat , connaitre les normes et tant d’autres.
Il faut dire que pour cette première journée deux autres sujets ont été abordés. C’est notamment un exposé sur les instruments juridiques internationaux et nationaux de protection des droits de l’homme. Et le dernier sur la manière d’élaborer un rapport de monitoring.
Il faut dire que cette séance a été très intense. Elle a permis aux participants de renforcer leurs connaissances sur ces sujets. A noter que l’atelier se poursuit ce jeudi 12 janvier 2023 au Park Hôtel de Lubumbashi.