Sampwe: la population victime des tracasseries et des viols
Le cadre de concertation de la société civile de Sampwe secteur de Balomotwa, Territoire de Mitwaba déplore les tracasseries, viol et extorsion causés par les éléments de FARDC. Il demande aux autorités compétentes l’ouverture d’une enquête en vue d’arrêter les coupables.
Arrivé à Sampwe depuis le mois de décembre 2022, un groupe des militaires venus de Bunkeya, Manono, Lubudi et Mitwaba contre semer la panique et la désolation parmi la population. Ils s’introduisent dans les maisons des citoyens. Ces éléments emportent téléphones, argents, panneaux solaires ,chèvres, poules, et autres biens de valeurs. Le dernier cas c’est celui qui s’est produit dans la nuit du dimanche 05 janvier 2023.
Selon les explications du coordonnateur de la société civile, Marc Kaseya Kanyepa, ces soldats ont visité plusieurs maisons. Ils ont réussi à emporter plusieurs appareils électroménagers, ceux de communication, ainsi qu’une somme de 250 000 FC. « Au début, lorsque ces unités de FARDC sont arrivées ici. Ils commençaient leurs sales besognes à 19h. Mais pour le moment, ils opèrent même en pleine journée ».
Lors de leurs opérations, les militaires procèdent par des tortures et des violences sexuelles de leurs victimes. « Dans la nuit du 23 janvier dernier, une femme âgée de 20 ans a été violée par un policier. Se sentant humilié, la jeune fille a jugé bon de se réfugier dans un village d’à côté, fouillant ainsi la honte de la société », explique cet acteur de la Société Civile.
Action des autorités sur place
Pour leur part, l’auditorat militaire de la place, à travers son inspecteur Fidèle Kombe Kombe, a ouvert une enquête pour arrêter les auteurs de ces actes. Mais jusque-là, l’infortuné n’a pas été appréhendé, indique Marc Kaseya.
« Quand on nous a informés. Nous avons effectué une descente sur place avec le colonel de la police et l’inspecteur de l’auditorat militaire pour constater. Une enquête a été ouverte, mais le policier reste introuvable. Nous exigeons la réparation, et la restitution des biens volés ».
Rappelons par ailleurs que, deux semaines avant ce drame, une autre femme de 62 ans avait été victime du viol par des hommes en tenue militaires. La victime est encore hospitalisée à l’hôpital général de Mufunga Sampwe.
Pour ce faire, la société civile dénonce cette situation. Elle demande aux autorités non seulement la permutation de ces troupes militaires, mais aussi constituer une commission. Ceci pour que les autorités se rendent compte de l’ampleur de la situation est qu’elles trouvent la solution.
« Que les autorités envoient une délégation pour venir enquêter, en vue de certifier les informations que nous leur fournissons. Nous demandons la réparation, et la restitution des biens volés ».
Il faut retenir que la thématique gouvernance, paix et sécurité de la société civile de Lubumbashi demande au ministre provincial de l’Intérieur d’effectuer une descente. Ceci, pour tenir une tribune d’expression populaire en vue de prendre des mesures adaptées avant que le pire n’arrive pas.