Psychologues Sans Frontières en séance de débriefing émotionnel
Psychologues Sans Frontières (PSF Asbl) a lancé ce jeudi 16 février une série des séances de débriefing émotionnel à Lubumbashi . Pour ce jour, quelques membres de a société Civile, défenseurs des droits humains du Réseau GRUWA y ont pris part. Le but permettre à ces personnes de protection de mettre en mots les maux qu’ils vivent . Car sans un débriefing adéquat , ces personnes risquent un épuisement professionnel.
Pour cette première séance, les participants ont été invités à un exercice personnel. Celui de verbaliser ses problèmes. Ce qui pourra conduire à trouver des solutions. Pour Félicien Mujola Kitenge coordonnateur national de l’Association Psychologues sans frontières, cette manière de faire est d’une importance capitale.
Verbaliser les douleurs
Car » le travailleur humanitaire, en particulier les défenseurs des droits humains, sont confrontés à des problèmes d’autoprise en charge. Et parfois eux-mêmes sont affectés. Ils sont eux-mêmes dans l’insécurité pour le travail qu’ils font. Ceci crée le stress et ça perturbe leur manière de travailler. Alors au lieu d’être des personnes aidantes , elles deviennent des personnes traumatisées. Pour leur permettre de mieux faire le travail , nous avons organisé cette séance qui leur permet de verbaliser les moments les plus difficiles qui les affectent dans leur quotidien. Alors cette séance était très riche. Car les participants ont eux-mêmes reconnu de quelle manière ils sont affectés » a expliqué Félicien Mujola .
Ce que confirme Emmanuel Kifungo membre de l’ONG Groupe d’Actions Non violente et évangélique GANVE en sigle . Parce que cette séance était pour lui très intéressante. « En tant que défenseur des droits humains , nous sommes appelés à gérer des situations. Et nous sommes occasionnellement affectés . Ainsi , grâce à cette séance , nous avons appris comment y faire face, dit-il.
En effet , au cours de cette séance, les participants ont appris différentes techniques pour surmonter ses douleurs. » Ils ont appris de stratégies défenses. C’est, par exemple, recourir aux autres chaque fois qu’ils ont des difficultés. C’est aussi discuter ou encore normaliser, dormir assez , Ou encore consulter un psychologue.
Cette ONG se propose d’organiser ces genres des séances à l’intention d’un large public. Car la santé mentale est aussi vitale.