Contrat Sino Congolais : Quatre ONG appuient l’IGF
Quatre ONG œuvrant dans le secteur des mines appuient le rapport de l’IGF publié le 15 février dernier sur la SINO-CONGOLAIS DES MINES. Il s’agit de : ODEP, ASADHO, ACAJ et REJED. Ces OSC fustigent la complaisance qui a caractérisé la négociation du contrat SINO-CONGOLAIS . Au cours de la conférence de presse de ce mercredi à Lubumbashi, ces ONG ont appellé à la révision de cette convention.
En effet, Les ONG démontrent le déséquilibre criant observé dans l’exécution du contrat Sino Congolais signé en avril 2008.
Dans la convention appelé « Minerais contres infrastructures », la RDC devait apporter les gisements de minerais . Tandis que les entreprises chinoises devraient doter le Congo des des infrastructures. Mais 15 ans après, les réalisations en termes de construction des écoles, routes, voie ferré, hôpitaux, barrages, …n’ont pas éteint 50%.
Des infrastructures non réalisés
Par exemple, les entreprises chinoises devraient construire 5000 logements sociaux dont 2000 à Kinshasa et 3000 en province. Aussi, la construction de deux barrages hydroélectriques à Katende et Kakobola. Mais jusque-là rien n’a été fait; indiquent les quatre ONG.
Par contre les entreprises chinoises ont obtenu en termes de revenue de ce contrat, 9 milliards de dollars . Mais la RDC n’a bénéficié que 822 millions de dollars.
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Ainsi, face à ce déséquilibre constaté, les quatre ONG recommandent au gouvernement la révision du contrat Sino – Congolais .Une demande qui avait déjà été faite en son temps par la coalition le Congo n’est pas à vendre. Et au Président de la République , elles lui recommandent de sanctionner les crimes économiques commis dans le cadre de cette convention. De plus la société civile invite la justice, en particulier la cour de cassation de se saisir du dossier. Les ONG demandent aux citoyens congolais de soutenir le travail de l’Inspection générale des finances.
En outre Jean Claude Katende, président de l’ong ASADHO a fait un plaidoyer en direction des différentes institutions du pays .
« Nous lançons un appel à toutes les autorités congolaises concernés par ce contrat d’utiliser le rapport de l’IGF pour que la situation change. Il est clair que les populations à qui la constitution de la RDC reconnait la jouissance des richesses de notre pays, doivent se tenir debout. Ceci, pour exiger a la révision de cette convention, afin que chaque partie puisse se retrouver ».
Enfin , Jean Claude Katende a assuré que les ONG ne s’arrêteront pas aux dénonciations. Mais d’autres actions seront posées. C’est entre autre des manifestations qui seront organisé à Kinshasa. De plus les organisations entendent déposer une plainte au parquet près la cour de cassation.