RDC: malgré les accords, la Société Civile ne lâche pas Dan Getler

RDC: malgré les accords, la Société Civile ne lâche pas Dan Getler

 Le  24 février 2022 , Dan Getler a conclu un accord avec la RDC. Celui-ci devrait permettre au pays de récupérer les actifs miniers et pétroliers  d’une valeur de 2 milliards de dollars.  La RDC, s’est engagé à soutenir l’homme d’affaires dans son plaidoyer pour faire annuler les sanctions américaines. La société Civile  n’était pas satisfaite de cet accord. pour elle , la RDC est perdante. Et depuis lors , elle continue à mettre la pression  pour que l’accord soit réexaminé. Récemment , 11 organisations ont dans un communiqué insisté le maintien des sanctions contre Getler. 

En effet, dans ce document signé par des organisations comme La Lucha, Filimbi ou encore Initiative pour la protection des droits de l’homme , le gouvernement est invité à réviser ledit protocole d’accord.  Mais aussi la publication des annexes de ce protocole. De plus, elles recommandent aussi des poursuites judiciaires. Celles-ci doivent être à l’encontre des personnes impliquées dans la signature des accords.
Pour certains signataires de ce communiqué , le Gouvernement doit aller plus loin. Il faut également se pencher sur la question des redevances que perçoit Dan Getler de trois entreprises.  » Nous ne pouvons  pas accepter que Dan Getler continue à percevoir chaque jour 200 000 $  . Car ces royalties peuvent contribuer à la relance de la Gecamines  ou encore résoudre les problèmes de la Gecamines avec ses agents » , explique pour sa part Duc Mbuyi de la Lucha.

 Pas  d’acharnement

Il faut dire que la société Civile ne lâche pas Dan Getler malgré la signature de ce protocole. Des consortiums comme Makuta  Ya Mendeleo ou encore le Congo N‘est pas à vendre continuent par ailleurs à faire pression sur le Gouvernement .  Pour la Société Civile , il ne s’agit pas d’un acharnement.  « Nous ne haïssons  pas Dan Getler mais malheureusement, il s’est enrichi dans la corruption . Et tout ce que nous  demandons , c’est  réévaluer la valeur réelle de tous les actifs  miniers et pétroliers . Nous dénonçons  la complaisance dans l’évaluation de ces actifs . C’est ce qui explique pourquoi , les annexes ne sont pas publiées.  Nous, nous exigeons aussi la récupération des royalties  de KCC , Mutanda et Metalkol ». Explique quant à lui Léonard Zama de l’Initiative pour la protection des droits de l’homme