A Lusaka, l’accent est mis sur l’intégrité des élections

A Lusaka, l’accent est mis sur l’intégrité des élections

Pour que la Démocratie se développe, l’intégrité des élections doit être garantie. Le premier panel du deuxième sommet pour la Démocratie  qui se tient a Lusaka ce 30 mars a insisté sur cette question. Car les élections mettent en mal cette démocratie dans bon nombre des pays en Afrique.

Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour garantir l’intégrité des élections. C’est notamment avoir un organe de gestion des élections indépendant. C’est aussi avoir des médias libres et indépendants. De plus les partis politiques, les candidats ainsi que les citoyens doivent jouer leurs rôles.

Pour les panélistes, il faut mettre des moyens pour promouvoir la transparence à travers les innovations. Par exemple, Idayat Hassan du centre pour la démocratie et le développement CDD du Nigeria a insisté sur l’importance de la Civic Tech. « Grâce à ces innovations, les citoyens peuvent s’informer sur le processus, communiquer (…) ce qui peut prévenir les conflits », a-t-elle dit en substance. Ainsi les pays peuvent mettre en place des Chatbot  pour l’usage des citoyens.

Pour ce panel, de  problèmes naissent de la méconnaissance du processus. Ce qui inclut que les citoyens doivent connaitre toutes les étapes . C’est-à-dire ce qui se passe avant , pendant et après les élections.

Autre chose, Il faut aussi combattre la corruption.  C’est aussi une manière de prévenir les conflits.  Car les élections justes et intègres permettent de maintenir la paix.

Les pays comme le Kenya, l’Afrique du sud, Ghana ou encore le Nigeria ont partagé leurs expériences sur l’organisation des élections. Même si dans certains pays , il y a eu des problèmes l’instar du Nigeria .

Il faut dire que le sommet permet aux pays de faire un point sur leur niveau de démocratie. Ils prendront également des engagements pour l’avenir.  Comme l’a si bien dit docteur Koja Asante di centre pour la Démocratie du Ghana: « l’Afrique est le seul continent que nous avons. Et donc nous devons changer des narratifs » . A-t-il dit.