UCOFEM clôture la sensibilisation sur l’usage du numérique

UCOFEM clôture la sensibilisation sur l’usage du numérique

Clôture ce vendredi 31 mars 2023 à Lubumbashi des activités de sensibilisation des élèves et  des étudiants sur l’usage du numérique chez les  jeunes . L’objectif ces activités est d’amener les jeunes à être responsable dans l’utilisation des outils numériques. C’est notamment le téléphone, l’ordinateur, la tablette …. La dernière séance s’est déroulée à l’Institut supérieur des arts et métiers Marie Auxiliatrice, ISAM. Cet  établissement académique se  situe au quartier Golf plateau Karavia dans la commune Annexe.

Durant  tout le mois de mars 2023, l’union congolaise des femmes de médias a sensibilisé les élèves de trois écoles de Lubumbashi et deux instituts supérieurs. Il s’agit du Lycée Hodari dans la commune Ruashi, Tudji kaze de la Katuba. Ainsi que l’institut salama dans la commune de Lubumbashi. Les instituts supérieur comme Ecopo et l’institut supérieur des arts et métiers marie auxiliatrice ont bénéficiés de de cette sensibilisation.

.  A la dernière séance de ce vendredi , Denise Maheho, ex directrice provinciale de l’UCOFEM et intervenante du jour, a expliqué aux étudiants que les avantages du numérique sont multiples. Selon elle, le numérique facilite la communication et les transactions financières . Il permet  aussi  la recherche et la formation. De plus,  grâce à internet, le numérique réduit la distance et permet la circulation rapide des informations. Et d’ajouter, l’outil numérique permet de faire des affaires.

Le numérique et ses risques

A ce jour, le numérique est un outil incontournable. Mais lorsque sa gestion n’est pas contrôlé, le numérique a des conséquences  sur l’utilisateur.  Parmi les risques, Denise Maheho a parlé des maladies lorsqu’une personne devient dépendante du téléphone par exemple . Elle a  aussi cité  l’impact négatif sur les relations interpersonnelles, le piratage de compte , la propagation des fausses informations et la violence numérique . De ce fait,  elle a conseillé aux étudiants d’utiliser l’intelligence pour distinguer le vrai du faux sur internet. Elle a demandé aux jeunes de faire attention sur leurs différents posts sur internet. Car ajoute -t-elle, sur ce réseau, il n’existe pas de personnes anonymes.

Comme astuces pour se protéger contre les prédateurs sur le web, Denise Maheho a appelé les jeunes internautes à changer régulièrement leurs mots de passe.

N’est pas se laisser dominer par le numérique

Israël Kabamba étudiant à ISAMM en préparatoire , option architecture, a participé à la sensibilisation sur l’usage du numérique. Cette activité lui a permis de réorienter son utilisation du numérique, en vue d’avoir une certaine maitrise.

« Lorsque l’intervenante a parlé de l’impact  négatif du numérique sur les relations interpersonnelles, cela m’a touché. C’est vrai ce qu’elle a dit. Nous vivons cette situation au quotidien dans notre famille sans s’en rendre compte. Il y a parfois des choses importantes à partager le soir en famille ; mais on voit que chacun est collé à son téléphone. En tout cas, le téléphone ne doit pas nous contrôler, c’est nous les humains qui devrons contrôler et discipliner notre usage du téléphone. J’ai appris à mettre de l’ordre dans ma manière d’utiliser  mon téléphone, Ce qui me permettra de plus prêter attention à mes études».

Le numérique domine le monde, dit Raïssa Musangu étudiante au même établissement . Mais l’homme ne doit pas se laisser dominer par l’internet . Il doit le dompter.

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Il faut dire qu’a l’issue de ces activités de sensibilisation, Nelly Mwange directrice intérimaire de l’UCOFEM  Haut Katanga s’attend à ce que les jeunes utilisent le numérique d’une manière responsable. «  Nous voulons que les jeunes deviennent responsables. C’est vrai que le numérique nous aide à nous informer, et nous former, mais il ne peut pas nous rendre esclave. Le numérique doit nous instruire et non nous détruire. Voilà pourquoi nous avons choisi les jeunes pour les préparer, car ils sont l’avenir de demain. ».

Notons que ces activités de sensibilisations ont été appuyées financièrement par le bureau Wallonie Bruxelles de Lubumbashi.