Meurtre des jeunes UNAFEC: le procès revient ce jeudi
L’instruction du dossier sur le procès opposant la RDC, le ministère public et la partie civile se poursuit ce jeudi. Ceci, dans l’affaire des meurtres des jeunes du parti politique UNAFEC perpétré le 23 mars dernier au quartier Naviundu. Ce mardi , le tribunal n’a pas pu auditionner les témoins faute de temps. Parmi eux, des responsables des jeunes de l’UNAFEC, les responsables militaires et ceux de la croix rouge.
Parmi ces personnes, seuls les responsables de la croix rouge, ceux des morgues et de l’UNAFEC, le médecin légiste se sont présentés à l’audience de ce mardi. Le tribunal militaire les a juste identifiés, mais sans les auditionnés. Le colonel Désiré Mutshinda et président du tribunal militaire a expliqué que cela est du au retard avec lequel l’audience a commencé. Ces témoins seront ainsi entendu à l ‘audience de ce jeudi a-t-il indiqué .
En outre , le tribunal a demandé à la partie civile de lui fournir plus des précisions . C’est notamment le nombre des personnes mortes par balles, par noyade ainsi que les personnes disparues.
Preuves insuffisantes
Lire aussi, https://magazinelaguardia.info/2023/04/04/proces-sur-le-meurtre-des-membres-unafec-prevu-le-07-avril/
Au cours de l’audience de ce mardi, la partie civile a eu beaucoup de mal pour fournir assez d’éléments de preuve. Néanmoins, sur les 11 victimes présentées à la première séance, la partie civile a rallongé la liste . Elle a présenté 18 victimes dont un rescapé, interné à l’hôpital Sendwe. Toutefois , elle n’a pas précisé combien des morts par balle, noyade et les disparus.
Quant aux autres preuves, la parti civile n’a déposé que 6 actes de décès et permis d’ inhumations . Elle ajoute que la croix rouge avait inhumé 11 autres corps en l’absence des familles. Ce qui justifie, l’absence d’actes de décès et des permis d’inhumations, ajoute la partie civile.
De son coté, les avocats de la RDC présent à l’audience a fait une objection sur le délai de comparution.
Selon eux le délai requis est de huit jours entre la date de citation et celle de la comparution. Après un long débat, le tribunal s’est déclaré régulièrement . Ainsi, la RDC a comparu à l’audience de ce mardi.