Lubumbashi a un taux élevé de mortalité infantile
La ville de Lubumbashi est confrontée à un taux de mortalité infantile élevé. Selon les derniers chiffres disponibles, le taux de mortalité infantile à Lubumbashi est de 87 pour 1 000 naissances vivantes. Ce qui est considérablement plus élevé que le taux de mortalité infantile mondial de 29 pour 1000 naissances vivantes.
Plusieurs facteurs contribuent à ce taux élevé de mortalité infantile à Lubumbashi. Pour le Docteur Anatole Nyembwe , médecin généraliste parle de trois facteurs importants « La mortalité infantile est liée à trois types de pathologies. Il y a le paludisme, le VIH, SIDA et tuberculose ». Toutefois, d’autres facteurs entre en ligne de compte. Ce sont notamment les soins avant et après la naissance. De nombreux parents n’ont pas les moyens de payer pour ces services. Et malheureusement, ils ne peuvent pas se permettre de se rendre dans des établissements de santé situés loin de chez eux.
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D’autres facteurs externes impactent également négativement le taux de mortalité. C’est par exemple le manque d’eau potable. Il y a de plus, le manque d’installations sanitaires de base. Les enfants qui boivent de l’eau contaminée sont plus susceptibles de contracter des maladies telles que la diarrhée, qui peuvent être mortels pour les nourrissons. À côté de ces facteurs, il y a aussi la mauvaise nutrition, des conditions de vie insalubres et la pauvreté. Car, il faut le dire, enfants qui ne reçoivent pas une alimentation adéquate sont plus susceptibles de tomber malades et de mourir en raison de maladies évitables.
Pour réduire le taux de mortalité infantile à Lubumbashi, il faut agir en amont. « Par exemple, en agissant contre le paludisme avec la distribution des moustiquaires imprégnées. Les programmes de lutte contre le VIH SIDA ou encore celui de lutte contre la tuberculose sont très importants », insiste, Docteur Anatole Nyembwe. D’autre part, il est essentiel de fournir un accès à des soins de santé de base. Il est également nécessaire de fournir un accès à l’eau potable et des installations sanitaires de base. Mais aussi, il faut promouvoir une nutrition adéquate et des conditions de vie saines.