Contentieux électoraux: les juridictions ne rassurent pas

Contentieux électoraux: les juridictions ne rassurent pas

Près de quatre ONG évoluant dans le domaine d’aide humanitaire sensibilisées ce lundi matin sur les contentieux électoraux. Les plus usuels des réclamations liées aux élections portent à deux niveaux , explique Mimi Fabienne Mukulu Moya, secrétaire exécutif de la CENI antenne du Haut Katanga. Il s’agit d des contentieux liés à  la publication de la liste d’inscriptions des électeurs et des candidats. Ensuite, il y en a sur la période post-électorale. les institutions à gérer ces contentieux sont les cours et tribunaux. certains Lushois interrogés ne font pas confiance aux juridictions compétentes qui les traitent .

Selon Mimi Mukulu Moya, les plaintes concernant les contentieux appelés aussi réclamations se font à trois instances judiciaires compétentes. Il s’agit de la Cour constitutionnelle pour les élections présidentielles et législatives nationale et la Cour d’Administrative d’Appel. Il n’y a également  que les tribunaux administratifs autorisés. Ainsi, pour formuler la plaine, les candidats doivent réunir tous les preuves possible pouvant convaincre la justice.

https://magazinelaguardia.info/2023/03/30/a-lusaka-laccent-est-mis-sur-lintegrite-des-elections/

A cet effet, Cristel Ngalula Kapend agent à l’ONG SADRI a exprimé des doutes sur l’aboutissement des plaintes déposées à ces juridictions. Pour elle, la plupart des candidats malheureux n’obtiennent pas gain de cause. Car dit-elle, « plus les gens se plaignent moins  ils obtiennent des résultats satisfaisants ». Cristel suppose que, si  certains candidats n’arrivent pas à avoir une suite favorable, c’est par ce qu’il leur manque les preuves.

Héritier Mwinkewu superviseur technique à AFEMDCO pour sa part, estime que certains  candidats ont obtenu gains de cause. Selon Héritiers  lorsqu’on formule la  plainte au tribunal, que l’on obtient satisfaction ou que l’on soit laissé, c’est un jugement . Et donc, le tribunal a fait son travail. « Nous sommes dans un pays où la démocratie évolue à pas de tortue. Alors nous ne devons pas seulement condamner la justice. Il se pourrait que  les candidats qui réclament aient rempli les conditions ».