Afrique:les flux financiers illicites a la base du sous développement
Les flux financiers illicites sont à la base du manque de développement dans bon nombre des pays Africains. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), dans un rapport publié en septembre 2020, l’Afrique perd chaque année environ 88,6 milliards de dollars américains ce qui équivaut à 3,7 % du produit intérieur brut du continent. Pour en apprendre davantage la fondation Thomson Reuters a convié 14 journalistes africains francophones et Anglophones à Nairobi au Kenya à un atelier sur le sujet.
Pendant deux semaines soit du 28 au 9 juin ces journalistes apprendront plus sur les techniques d’investigation et ces transactions illicites. Kennedy Kemany de la fondation Thomson Reuters a insisté sur le fait que les journalistes doivent investiguer sur la question. » Car ces flux illicites occasionnent un manque à gagner aux pays. Des fonds qui devaient servir à les développer » a -t-il expliqué.
Selon CNUCED, les flux financiers illicites sont des flux financiers dont l’origine, le transfert ou l’emploi sont illicites, qui concrétisent un échange de valeurs (au lieu d’une simple transaction monétaire) et qui franchissent les frontières des pays » . Ils peuvent provenir de la contrebande, de la corruption ou de l’évasion fiscale, du détournement des fonds publics ou encore des exonérations.
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Un travail dangereux
C’est impératif de pouvoir enquêter sur ces questions. Toutefois ce travail n’est pas sans danger. D’où il est important pour les journalistes de minimiser les dangers. Pour Elie Kabore Journaliste d’investigation de Burkina Faso et formateur. Il est crucial de travailler en réseau. » un journaliste seul n’est peut pas faire du journalisme d’investigation. Donc , il faut opter pour le journalisme collaboratif » , a-t-il dit en substance.
Outre la formation les journalistes jouiront d’un mentorat . Ce qui leur permettra de produire leurs propres enquêtes. Parce que plus les journalistes africains seront nombreux à mener des enquêtes sur ce phénomène, plus l’Affrique pourra capter plus des capitaux pour son développement.
Il faut dire que deux journalistes de la RDC font partie cette cohorte.
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