IRI forme des futures candidates sur les violences électorales
L’institut Republicain international, IRI, forme une vingtaine des jeunes femmes de Lubumbashi. Ils ‘agit des futures candidates aux différentes échéances électorales prévues en RDC. Cette formation de deux jours vise à les outiller face à la violences électorale dont elles pourraient etre victimes au cours du processus en cours. En outre, les futures candidates devraient prendre conscience sur l’ampleur du discours de haine à 6 mois des élections.
Les violences électorales à l’égard de la femme sont tout acte qui porte atteinte aux droits de la femme en période électorale, explique le professeur Karl Nawej, formateur. Ces actes sont entre autre des menaces, des intimidations, de la violence physique , verbale ou psychologique. Et les femmes subissent cette violences que ce soit au sein des partis politiques, dans leur communauté ou encore sur les réseaux sociaux.
Et le professeur Karl de préciser que la violence électorale a des conséquences envers la femme. C’est notamment la réduction du nombre des femmes candidates, l’impossibilité de battre la campagne électorale dans certaines zones. Ajouter à cela, la baisse du potentiel des femmes élues. Ainsi certaines femmes attendent plus des nominations plutôt que de passer par les élections.
Garder la tête froide
Parmi les jeunes femmes futures candidates, certaines se disent inquiètes face à la montée de la violence électorale en RDC. Toutefois, elles n’entendent pas baisser les bras. Aimée Ndaya, présidente interfédérale de la commission Egalité Homme -femme au sein de l’UDPS est consciente des enjeux électoraux. Néanmoins , elle a confiance en elle. » Faire la politique en tant que femme n’est aisée. Malgré mes responsabilités au sein du parti, j’ai eu à affronter les critiques négatives, les intimidations et même le dénigrement de la part des militants hommes. Il m’arrivait de verser des larmes chaudes. Au bout d’un moment, j’ai décidé d’affronter cette situation en gardant la tête haute. Car le combat pour l’égalité des droits, c’est notre combat à nous les femmes. Aujourd’hui, je me suis fait une place au sein du parti politique .
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Pour sa part , Mira Mulimbi, membre de l’ong, Dynamique Femme pour le développement du Congo se dit réconfortée par les témoignages d’autres femmes. Je me rends compte qu’on n’est pas seule dans cette lutte. En plus, je découvre des modèles, de référence dans ce combat pour l’émergence de la femme. Telle que la députée Jeannine Mabunda. Cela m’encourage à ne pas abandonner quelque soit la violence qui nous guette. »
Enfin, Jiby Malu, en charge du projet au sein de IRI, institut Republicain international, a sensibiliser les femmes à briguer un mandat lors des prochaines élections. C’est seulement de cette manière que la femme Congolaise pourra relever le niveau de sa représentativité au sein des institutions du pays.