Lubumbashi : Projet Bustani – cultiver la démocratie à travers l’art
‘‘ On est démocrate lorsqu’on accepte les opinions des autres ». Cette phrase traduit le soucis du centre d’art Waza d’amener les jeunes de Lubumbashi et ses environs à cultiver la démocratie. De ce fait , le projet Bustani vise à sensibiliser les jeunes à l’esprit démocratique. En outre, il entend aider à renforcer le dialogue social entre les communautés à l’approche des échéances électorales de décembre 2023. Et sa particularité est qu’ à la manière d’un jardin qu’on arrose, entend cultiver ces valeurs au moyen de l’expression artistique.
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Ainsi, 45 jeunes ont été sélectionnés pour y participer. Ils proviennent des communes Annexe, Kenya, Katuba . D’autres sont issus des chefferies de Bukanda et de Kaponda non loin de Lubumbashi. Depuis une semaine, ces jeunes bénéficient du coaching dans trois disciplines . C’est le slam ( poésie urbaine) , la musique Hip pop et la bande dessinée. A l’issue de ces formations, les jeunes vont se lancer dans la créativité artistique. Que ce soit pour la musique, la bande dessinée ou encore le Slam, chaque production sera axée sur la culture de la démocratie.
Coins démocraties
Le projet Bustani prévoit un autre volet de réalisation. Celui de l’ouvertures de deux coins démocraties . Le premier est le coin démocratie physique dans la commune de Katuba à Lubumbashi. En effet, les jeunes participant au projet vont présenter le résultat de leur création à un grand public d’autres jeunes. Ce coin démocratie sera mis en place en partenariat avec le Centre des Jeunes , indique le centre d’at Waza . Ensuite il y a le deuxième coin démocratie. Lui est plutôt virtuel . Il est fait pour un usage en ligne sous forme de studio audiovisuel au Centre d’art Waza.
Pour rappel , le Centre d’art Waza s’est engagé depuis quelques années à promouvoir le vivre ensemble, le dialogue social . De plus il valorise les modes endogènes de partage des responsabilités, d’échanges des savoirs et des savoir-faire. Le projet Power to The Commons, qu’il a mis en place entre 2020 et 2021 a permis de faire une étude et des productions artistiques sur les traces de l’en-commun dans la ville de Lubumbashi et sa proche périphérie.