RDC: journée de la fille, des droits violés
Célébration ce 11 octobre de la journée internationale de la jeune fille. Investir dans les droits des filles : Notre leadership, notre bien-être », ceci est le thème retenu cette année 2023. Cette Journée met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles. Et de promouvoir l’autonomisation des filles et le respect de leurs droits humains.
En République Démocratique du Congo, les filles ont droit à l’éducation, à l’environnement sain, à la sécurité, à l’alimentation, à la santé, et à la santé sexuelle et reproductive adapté à leurs besoins. Mais, d’après Shanick ILUNGA MBUYA Fondatrice de l’ASBL Action Contre la Drépanocytose, les filles ne jouissent pas suffisamment de leurs droits. Le taux de la jouissance de leurs droits très réduit.
Par exemple, la question du droit à la santé sexuelle et reproductive, est généralement mal comprise en RDC. C’est difficile de voir un parent parlé de la sexualitéà a son enfant. Et pourtant c’est son droit d’être informer sur cette question.
« Dans la culture congolaise, parlé du sexe à sa fille est un sujet tabou. À cause de cela, la jeune fille apprend les pratiques sexuelles à la télévision, ou à travers les réseaux sociaux sur internet. Comme conséquence, les filles pratiques la sexualité à bas âge ».
A cet effet, Shanick pense qu’au lieu de laisser la jeune fille apprendre à travers les canaux non appropriés, il serait mieux que les parents, le gouvernement veille sur la santé reproductive de la fille. Ce qui empêchera les grossesses et les avortements clandestins. « L’Etat et les parents doivent s’impliquer pour donner la bonne information à la fille ».
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La fille obligé à garder silence
Par rapport aux droits à la protection contre toutes formes des violences. Shanick, a expliqué que, la plupart d’auteurs de viols sexuels sont relâchés quelque temps après. En plus, actuellement, les gens recours à l’arrangement à l’amiable entre les deux familles. Et la survivante est obligé de garder silence. De ce fait, Shanick dit que l’Etat Congolais doit mettre en place des mesures contraignantes pour lutter contre l’impunité.
« Pendant l’adolescence, les filles subissent des violences qui, parfois reste en elles toutes leurs vies. Cela impacte négativement leurs développements. Pendant cette période électorale, il y a des filles qui aiment faire la politique. Et quand elles se rendent aux réunions des partis politiques, elles subissent des violences de la part des militants garçons. Le gouvernement doit faire respecter les droits des fille. ».
Parlant de l’environnement, Shanick a indiqué que les filles ont droit à un environnement sain et à la santé. Or, la province du Katanga se trouve dans une zone minière. Par exemple à Lubumbashi, certaines entreprises minières devers les déchets des minerais dans les rivières. Ceux-ci polluent l’eau. Et lorsque les filles se lavent cette eau, elles contrastent des infections vaginales.
« Ces filles respirent l’air pollué, elles marchent sur le sol pollué. C’est de la responsabilité du gouvernement de mettre en place des dispositions obligeant les miniers a implanter leurs entreprises dans des endroits non habités ».
Ainsi, Shanick ILUNGA MBUYA proposé ceci. Pour que la jeune arrive à jouir de ses droits, il faut l’implication de tout. La communauté tout entière c’est-à-dire les médias, les églises, les écoles., la société civile. .. doivent touts sensibilisé la population sur les droits des filles. Il faut donner la bonne information à la jeune fille. En plus, sensibilisé la jeune fille à briser le silence et à dénoncer les arrangements à l’amiable. Ceci, en cas de viols sexuels.