Lubumbashi : Trois filles sur cinq utilisent le numérique pour se divertir

Lubumbashi : Trois filles sur cinq utilisent le numérique pour se divertir

Trois filles sur cinq utilisent le numérique pour se divertir. Tel est le constat fait ce mardi 11 octobre, journée internationale de la jeune fille. Pour cette année, le thème est « Génération numérique, notre génération ». Ainsi, quelques étudiantes ont été interrogées sur leur utilisation du numérique, et le niveau d’accès des filles et des garçons aux outils numériques.

Selon ONU femmes, les filles sont une source essentielle du changement transformateur en faveur de l’égalité des sexes. Or les technologies sont des outils cruciaux en soutien à leur travail, leur militantisme et leur leadership.

Mais, à Lubumbashi, la plupart des filles utilisent les nouvelles technologies pour le divertissement. C’est le cas des plusieurs étudiantes rencontré cet avant midi, à l’école  supérieure de la gouvernance économique et politique.

Par exemple Belinda Masuka étudiante en Bac 1 Marketing. Elle dit utilisée le numérique pour communiquer via les réseaux sociaux, mais surtout pour se divertir. «  J’utilise cela pour éviter l’ennuie, parfois, pour m’informer« . Christivi Mutwale n’a aucune ambition de devenir styliste, mais elle utilise ces outils  pour voir les nouveaux modèles vestimentaires et les coiffures de cheveux. « Ceci me  permet de communiquer, de m’informer sur le nouveau modèle des vêtements, voire les photos et liker. Je fais des recherches scientifiques seulement en cas de travaux pratiques. Et cela se fait occasionnellement une fois par mois « .

Pour l’ONU femmes, l’inclusion et l’alphabétisation numériques ont ouvert aux filles de nouvelles portes en matière d’apprentissage. Mais en entendant les dires des étudiantes  rencontré ce mardi, ceci ne pas le cas. Car la majorité l’utilise rarement le numérique pour apprendre ou faire de recherches scientifiques.

Si le numérique est un divertissement pour les uns, il est un outil d’une grande utilité pour Lisa Tope. Ainsi, le numérique lui a permis  de décrocher un boulot. « Le numérique m’a permis d’avoir l’emploi grâce à mon téléphone. Je recevais les offres d’emploi sur mon téléphone. Sans me déplacer, étant connecté, j’avais écrit une lettre d’emploi, et j’ai envoyé. Actuellement, tout est numérisé. Les informations se transmettent au travers du numérique. Donc le numérique est très important« .

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Le niveau d’accès au numérique est le même entre fille et garçon.

Quant à la question sur le niveau d’accès au numérique entre fille et garçon. Certaines étudiantes interrogées disent que le niveau d’accès des filles et des garçons au numérique comme internet est le même. Mais sur le plan de la manipulation, par exemple de l’ordinateur, la plupart des filles ont d’énormes difficultés. A dit Judith Mwayuma. « Nous avons tous le même niveau d’accès à l’internet. Mais les garçons nous dépassent quant à la connaissance de l’informatique. Même lorsque mon téléphone a une panne , je recours aux garçons. En conséquence, il y a encore un défi à relever sur ce point-là. Néanmoins, les filles qui ont fait l’informatique se défendent très bien. Mais elles ne sont pas nombreuses« .

En cette journée de la célébration de journée de la fille, ONU femme trouve que la révolution numérique devrait être équitable. De ce fait, ONU femme a lancé cet appel. » Joignez-vous à nous sur les médias sociaux. Ceci, en vue de plaider en faveur de l’accès des filles au numérique et de leur inclusion dans le monde de la technologie et de l’innovation« .