Elections-violences envers les femmes, une enquête s’impose

Elections-violences envers les femmes, une enquête s’impose

Les élections appartiennent au passé en RDC. Celles-ci ont surtout exacerbé l’intolérance. Des femmes en ont subi des conséquences. Certaines femmes  ont même été victimes des violences. Ainsi, les femmes  et d’autres acteurs ne décolèrent pas, ils  exigent une enquête. 

Ces acteurs de la RDC s’insurgent contre ces violences sur les femmes. Ces dernières n’exerçaient que leurs droits soit d’électrices, soit de candidates. Ainsi, par exemple, la Commission nationale des droits de l’homme section du Haut Katanga et la Dynamique des femmes leaders pour le développement du Congo (DFLDC) sont également montées au créneau.

La DFLDC par exemple dénonce et exige réparation. Le 20 décembre, des femmes et mères ont été molestées et dénudées. Et pourtant, les forces sécuritaires étaient présentes, dénonce Sandra Kamwang, présidente de DFLDC. Et d’ajouter : Nous exprimons notre mécontentement et notre indignation pour ce déshonneur en tant que femme. « Nous exigeons des réparations et une enquête. Car la femme est sacrée », dit-elle encore.

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Actes contraires à la loi

Pour la CNDH, ces actes de violences sont condamnés par la loi. « Le cadre juridique de la RDC et les instruments ratifiés interdisent toutes les violences faites aux femmes », explique Joseph Kongolo, coordonnateur de la CNDH. En effet, l’article 4 de la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes enjoint aux autorités de prendre des mesures contre ces actes. « Les États devraient condamner la violence à l’égard des femmes et ne pas invoquer de considérations de coutume, de tradition ou de religion pour se soustraire à l’obligation de l’éliminer », dit cette Déclaration.

Pour Joseph Kongolo, ces actes ne doivent pas rester impunis. « La CNDH exhorte les autorités politiques et judiciaires sécuritaires à prêter attention à ce dossier ». Il faut que les coupables soient punis. De plus, ils doivent être déférés devant les instances et que les lois s’appliquent. Nous continuons par ailleurs à documenter ces cas, voire le cas échéant à ester en justice les coupables.

Rappelons que le 20 décembre, jour des élections, une femme candidate membre du parti Ensemble pour la République a été frappée et dénudée. Une autre a aussi subi le même sort à Kinsenso, une commune de la ville de Kinshasa.