Bientôt les survivantes des violences conjugales auront un cadre
Bientôt un réseau de concertation permanente et de protection des survivantes de violences conjugale sera installé à Lubumbashi. Ceci a été retenue lors de la matinée de réflexion sur 8 cas de femicides enregistré dans la province du Haut Katanga en l’espace de 4 mois. Cette structure aura pour objectif d’échanger d’une manière permanente sur les cas de violence. Elle procédera aussi d’identification des cas, et à accompagner et encadré les survivantes.
Tout est parti de l’état de lieu fait par Sylvie Nkolomoni coordonnatrice de l’ONG la voix du savoir. D’après cette avocate, de tous les 8 cas des femicides issue de violence conjugale, aucun fait n’a été documenté. Du coté la justice, aucun magistrat ne s’est saisi d’office de ces différents dossiers pour ouvrir une enquête. Ceci, en vue de rendre justice aux victimes. Quant aux institutions Politico-Etatique, déplore Sylvie, le ministère du genre et sa la division n’ont pas pris le devant pour suivre et documenté les cas. Chacun s’est limité au niveau de réseaux sociaux. Les auteurs cours toujours dans la nature. Les familles des 7 victimes de n’ont pas reçu l’assistance du gouvernement. Seule la famille de la victimes de Kasumbalesa avait reçu la visite du maire de la ville.
« Nous n’avons pas su documentés les cas parce que nous n’avons pas trouvé des personnes qui donne la vraie version de fait, à part les informations trouvée sur les réseaux sociaux. Nous avons menés des démarches auprès de certaines familles de victimes. Mais, les membres des familles n’ont pas le courage de venir témoigner. Aujourd’hui nous avons réfléchi sur les stratégies nos permettant de documenter et de suivre ces cas en vue de lutter contre les violences ».
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Les faiblesses dénichées
De ce fait, les participantes à l’activité ont identifié quelques mécanismes qui accompagnent les femmes victimes de violence d’une manière générale. C’est notamment, les cours et tribunaux, la police de protection de la femme, la société civile, le ministère du genre… Cependant, certaine femme comme Kanay de CAFCO, estiment que, ces institutions ont des faiblesses. Il s’agit de entre autre, la corruption au niveau de la justice. Il y a aussi la négligence et la banalisation des plaintes des femmes de la part certains magistrats… Ce qui décourage les femmes à dénoncer. « Parfois, c’est la femmes elle-même qui refuse de dénoncer à cause de certaines contraintes d’ordre culturale, a ainsi souligné Kanay ».
Mise en place du réseau
Pour ce faire, les femmes ont proposées la mise en place d’une structure à laquelle les femmes victimes des violences conjugales pourront recourir pour être accompagner. Car disent les participantes, jusqu’à lors, il n’y a aucune structure référentielle, auquel les victimes des violences conjugales s’identifie. Ainsi, la proposition a été approuvée et retenue par l’ONG la voix du savoir. Bientôt, le cadre sera installé à Lubumbashi. Il fonctionnera avec un numéro vert qui sera vulgarisé auprès des femmes afin qu’elles se servent en cas des violences.
« Il ressort de notre réflexion de ce matin que nous de ce cadre que nous devons à réunir mensuellement pour amener les uns et les autres à partager les réalité vécu. Nous allons faire en sorte que les institutions puissent accompagner les victimes. Et que la prise en charge communautaire soit effective».
Néanmoins, Bienvenu Lihuli, avocat général présent dans la salle a indiqué que jadis, il existait au parquet général, une commission d’accompagnement des femmes victimes de violence. Pour le moment, le parquet compte redynamiser ce pool.
En dehors de ça, d’autres actions sont prévu en vue de lutter contre les violences conjugales faires à la femme.