Lubumbashi : 10 journalistes en formation sur les crimes environnementaux
Dix journalistes prennent part à un atelier de renforcement des capacités. Ils sont de la presse écrite, en ligne et de la presse audiovisuelle. Pendant 3 jours, ces journalistes réunis au centre Arrupe apprennent les techniques d’enquête. Par cette formation, Museba journalism project, veut étendre le nombre des journalistes professionnels capables d’enquêter sur les crimes environnementaux et les minerais de transition en RDC.
Cette organisation non gouvernementale camerounaise se focalise sur 3 missions. A savoir : la formation, l’appui financier et le mentorat des journalistes. Le choix du thème de cette formation n’a pas été choisi au hasard. C’est ce que pense Christian Locka, facilitateur de cette session de formation.
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«Le crime environnemental est l’un des crimes qui font du mal aux nations à travers le monde. Notamment dans le bassin du Congo.» Et de poursuivre : « Vous savez bien que la RDC est le poumon du bassin du Congo. Il était donc normal pour nous d’organiser cette formation. La RDC est aussi victime du crime environnemental depuis plusieurs années.»
La particularité de Museba project
Museba journalism project a sa particularité dans l’encadrement des journalistes. Son initiateur Christian Locka l’a fait savoir à l’ouverture de cet atelier. « Nous formons des journalistes sur les techniques d’enquête. En suite nous appuyons financièrement leurs enquêtes tout en assurant aussi le mentorat jusqu’à la publication.» Christian Locka a par ailleurs souligné que sa structure est à mesure de faire publier les enquêtes des journalistes formés au-delà de nos frontières.
Quelques techniques d’enquête ont été évoquées dans cette formation. C’est entre autres : le travail en synergie, la discrétion, l’auto-sécurité.
La joie des participants
Pour certains journalistes, c’est pour la première fois de participer à une formation sur les techniques d’enquête.
C’est le cas de Mélodie Binoka journaliste reporter à l’Agence Congolaise de Presse.
« Pour moi, faire l’investigation, c’était un genre journalistique très compliqué. Mais grâce à cette formation j’ai eu une autre perception de la chose.» Pour sa part, Saïbe Kabila journaliste reporter à Mines.cd, la formation tombe à point nommé. «Le sujet choisi pour cette formation est très intéressant vu que nous sommes dans une région essentiellement minière. Les crimes environnementaux y sont plus en plus visibles.» Celui-ci se dit satisfait d’avoir appris les différentes techniques d’enquête. Surtout, comment trouver son sujet d’enquête, a-t-il indiqué.
Notons que, ce mardi et mercredi, les participants vont proposer les sujets d’enquête. Ceux qui attireront l’attention de Museba journalism project seront financés et suivis jusqu’à leur publication.