SNCC plaide pour le départ à la retraite de 45% du personnel
Le directeur général de la SNCC, société nationale du chemin de fer du Congo, plaide pour le financement du départ à la retraite de près de la moitié du personnel. Fabien Mutomb l’a dit jeudi dernier au Président de la République , Felix Tshisekedi, de passage à Lubumbashi. C’était lors de la cérémonie d’inauguration des locomotives acquises par la Service National. D’après le directeur général de la SNCC, il faut au moins 450 millions de dollars pour financer cette opération.
La SNCC compte à ce jour 5 900 travailleurs dont 45 % a plus de 62 ans d’âge, a déclaré Fabien Mutomb, Directeur général de la SNCC . Cela signifie que près de la moitié des cheminots ont l’âge de la retraite. Ils devraient ainsi être remplacés dans les jours ou les mois à venir. Or, la société n’a pas des ressources financières pour payer le décompte final de ce personnel. De ce fait, le responsable de la société a profité du passage de Felix Tshisekedi dans la capitale du cuivre, pour renouveler la demande d’appui auprès du gouvernement Congolais.
« Il faudrait que nous ayons l’argent pour faire partir ces travailleurs à la retraite. Et c’est plus ou moins 450 millions de dollars », a signifié Fabien Mutomb.
Cette opération, a en outre indiqué Fabien Mutomb , va permettre à la société du chemin de fer du Congo de rajeunir son personnel.
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Dernier départ à la retraite date de 2021
En effet, 2.268 agents de la SNCC sont éligibles à la retraite. Certains d’entre eux ont atteint l’âge et devaient partir entre 2014 et 2019, indique la direction des ressources humaines. Néanmoins, au mois de mars de l’année 2021, le gouvernement Congolais avait financé le départ à la retraite de 400 cheminots avec 4 millions de dollars.
Et depuis 3 ans, aucun autre cheminot en âge de la retraite , n’a quitté la société. Ainsi ,il en reste encore 1 868 agents sur ce premier lot. Et pourtant, chaque année, la société enregistre des travailleurs qui atteignent l’âge de 65 ans dont elle doit se séparer. Pour l’heure, tous les regards des cheminots sont tournés vers Kinshasa espérant que le plaidoyer du Directeur général trouvera un écho auprès du gouvernement Congolais.