Kambove: une femme abattue par des bandits à Lwambo

À Lwambo dans la chefferie de Basanga, territoire de Kambove dans la province du Haut Katanga, une femme d’une quarantaine révolue appelée Espérance Banza, a été tuée à bout portant par des hommes non autrement identifiés. La scène s’est passée dans la nuit du 21 au 22 août 2024. Au réveil de la journée, la Société civile nouvelle espoire Kambove a alerté sur ce drame. Elle demande l’ouverture d’une enquête. 

« On a tué mon épouse à cause de son argent de la vente de la maison », explique en pleurs Lubishima Bavon sur son lit de l’hôpital. « Il était environ une heure du matin quand les bandits ont commencé l’opération », explique-t-il encore en pleurs. 

Inconsolable, ce mari explique que les voleurs étaient à peu près huit personnes. Parmi eux, un jeune homme que le veuf dit avoir reconnu. Depuis l’extérieur de la maison, les malfrats ont menacé le responsable de la famille d’ouvrir la porte. Au moment où l’homme cherchait la clé, les voleurs ont tiré la première balle à la porte. Quand celle-ci est tombée, les bandits se sont introduits dans la maison. Ils ont procédé à la torture sur le mari de la défunte. « Ils demandaient l’argent de la vente de la maison », dit-il encore.

Pour accentuer la pression, ajoute Bavon, les malfrats ont tiré la deuxième balle. Celle-ci a touché l’avant-bras gauche de Lubishima Bavon. C’est lorsque Espérance Banza, épouse de ce dernier, a reconnu les visages des quelques voleurs, que l’un d’entre eux a titré sur elle. Cette dernière a succombé sur place, indique cet homme en poussant un grand cri. « Mon épouse est morte, mon épouse est morte, elle est partie pendant que nous parlons ici. » Espérance laisse derrière elle quatre orphelins. Les malfrats ont emporté tout l’argent qui était dans la maison.

L’origine de la somme d’argent volée

Pour la petite histoire, mercredi 21 août 2024, Espérance Banza, victime de l’attaque, a vendu sa maison. Son client lui a versé l’argent. Espérance a signé l’acte de reconnaissance de perception d’argent, ensuite elle a donné les documents de la maison au nouveau propriétaire. Un témoin a assisté à la vente. Néanmoins, la Société civile n’a pas cité le nom du témoin. Arrivée la nuit, des hommes armés ont attaqué la famille. Ils demandaient l’argent, tout en exigeant le montant précis de la transaction.

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Toutefois, le coordonnateur demande société civile nouvelle espoire de Kambove Alain Kishala dénonce cet unième cas de tuerie dans le territoire de Kambove. « Nous demandons l’implication du gouvernement provincial pour mettre fin à l’insécurité. C’est pas le premier cas. Cet acteur de la société civile exige une enquête pour que justice soit faite. Il recommande également que les audiences de ce procès soient publiques.

À noter qu’hier jeudi, les habitants de Lwambo se sont soulevés quand ils ont vu la police venir faire le constat. Néanmoins, le corps de la victime a été récupéré, ensuite acheminé dans une morgue de la place à Lwambo. Quant au mari de la défunte, il a été dépêché à un hôpital de Likasi pour recevoir le premier soin.

Il faut retenir que le magazine a tenté de joindre le chef du groupement, mais les efforts étaient sans succès.