Lubumbashi : un activiste de Filimbi vit en clandestinité

Lubumbashi : un activiste de Filimbi vit en clandestinité

Depuis plusieurs jours, un activiste du Mouvement citoyen vit en clandestinité. Il s’agit de Bienvenu Matanda du Mouvement citoyen Filimbi. Ce mouvement exige une sécurisation de son membre, car les menaces de cet activiste du mouvement citoyen ont commencé depuis le 24 août 2024, jour où ce mouvement citoyen a tenté d’organiser un sit-in contre le rachat des royalties cédées à Dan Getler, homme d’affaires israélien.

En effet, le 24 août dernier, deux mouvements citoyens, à savoir la Lutte pour le changement Lucha, ainsi que les Filimbi, organisent une marche de protestation. Celle-ci a été violemment réprimée par la police et le sit-in prévu n’a pas eu lieu. Le 31 août, le Mouvement citoyen Filimbi lance l’alerte. L’un de ses membres est victime des menaces. Ce mouvement citoyen révèle par exemple que des individus cherchent acharnement son domicile. Pour ce mouvement citoyen, il s’agit des actes d’intimidation. « Ces actes (…) de harcèlement sont une grave atteinte à la liberté d’expression et au droit de manifester pacifiquement. » Pour le Mouvement citoyen, ceci met en danger Bienvenu Matanda ainsi que sa famille. 

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Bienvenu Matanda vit en clandestinité.

Contacté par l’un de ses collègues membres du mouvement citoyen Duc Mbuyi, il explique qu’il vit depuis lors en clandestinité.  » Cela fait plus d’une semaine que Bienvenu Matanda se cache craignant pour sa vie« , explique t-il. Ainsi, Filimbi appelle au respect du droit à la liberté d’expression et de manifestation. « Nous exigeons la fin du harcèlement contre l’activiste Bienvenu Matanda », lit-on dans le communiqué.

Il faut dire que les activistes du mouvement citoyen et défenseurs du droit humain font souvent face à ce genre de situation. En 2023, par exemple, un autre activiste, Léonard Zama, a fui sa province pendant plusieurs mois pour avoir publié un rapport contre le gouvernement provincial. À noter que les défenseurs des droits humains déplorent souvent les violations de leurs droits en RDC.