Haut-Katanga : les PVH appelés à s’approprier leur loi
AFEVAH, association des femmes des valeurs vivant avec handicap physique, organise à Lubumbashi, un atelier sur de vulgarisation de la loi portant protection des personnes vivant avec handicap. Pendant deux jours, soit du 12 au 13 septembre 2024, les participants vont découvrir les opportunités qu’offre ce cadre juridique. La raconte connait la participation des PVH homme et femme, des autorités politico-administratives et de la société civile.
L’objectif de cette activité est de pousser les personnes vivant avec handicap à s’approprier cet instrument juridique, a expliqué Micheline Mwange, présidente de l’AFEVAH. « Je sens que les PVH trainent encore le pas pour s’approprier notre loi. » Mon souci est de voir l’inclusion des PVH devenir effective. Pour y arriver, il faudra que nous-mêmes puissions d’abord connaitre la loi, ensuite se l’approprier.
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Les opportunités offertes par la loi
De ce fait, plusieurs thèmes ont été développés par différents orateurs, parmi lesquels Joseph Kongolo Mommat, coordonnateur provincial de la Commission nationale de droit de l’homme. Ce dernier a expliqué les opportunités que cette loi offre à cette catégorie de personnes. Selon Joseph Kongolo, la loi elle-même constitue une opportunité pour les personnes invalides. Ceci, par le fait qu’elle souligne la jouissance de l’intégralité de tous les droits prévus par les instruments juridiques nationaux et internationaux. Le coordonnateur de la CNDH a souligné que la loi de PVH donne l’égalité de chance entre les personnes. Cependant, pour arriver à saisir les opportunités offertes par la loi, les PVH doivent s’en approprier.
« La loi offre la même chance à tous d’étudier, de travailler, de se faire soigner. » Et cette loi est aussi une grande opportunité qui rappelle à l’État congolais ses trois obligations en matière de Droits de l’homme envers les PVH, a-t-il expliqué. Parmi ces obligations, il y a respecter, protéger et de mise en œuvre.
En tant que participant à cette rencontre, Simon Kalenga, l’un des parricipants, pense que pour que les PVH arrivent à saisir les opportunités offertes par la loi, ils ont la responsabilité de la lire et de la comprendre. Ainsi, ils pourront lutter pour son applicabilité.
« C’est une activité riche, les PVH. » Toutefois, je demande aux personnes invalides et valides de mettre en pratique la loi.