Lubumbashi: lancement du festival Byamangoma
La ville de Lubumbashi vit cette semaine au rythme de la 9e édition du Festival Byamangoma. Celui-ci a été lancé ce mardi 17 septembre 2024 à l’institut français Halle de l’Étoile. Environ 90 groupes de danseurs nationaux et internationaux participent à ce concours de danse. Ce festival est organisé par la Compagnie Arlène. Pour cette année, le festival s’organise autour du thème Mental expérimental.
Jadis en Afrique, chaque soir, les enfants se réunissaient soit sur un terrain vide, soit au coin des avenues. Ils exhibaient les pas de danse accompagnés des chansons populaires. Il y avait ceux qui entonnaient les cantiques. D’autres jouaient au tambour et ceux qui dansaient. Avec l’arrivée de la télévision, la culture de la danse le soir a été abandonnée. Soucieux de préserver cette culture africaine, Kandy Piana, artiste danseur-musicien, a en 2015, initié le festival Byamangoma. Le but est d’assurer la continuité des danses africaines à travers les générations à venir.
De ce fait, plusieurs spectacles inédits de danse sont au rendez-vous. Les artistes, danseurs et chorégraphes vont présenter toutes sortes de danses. Cette 9e édition mettra un accent particulier sur la danse Tchorbek. Cette dernière a vu le jour en RDC, au quartier Matshipisha dans la commune Katuba. Les receveurs de taxis-bus de transport en commun sont les premiers qui ont exhibé les pas de la danse Tchorbek. L’organisateur s’est décidé à faire sa promotion. Déjà ce 17 septembre, premier jour du festival, les jeunes artistes vont exhiber les pas de la danse Tchorbek. Ainsi, 10 groupes sont entrés en lice pour concourir à la danse Tchorbek.
D’autres surprises sont au rendez-vous.
Durant les cinq jours du festival, il y aura aussi la présentation des différentes productions des spectacles professionnels. La compagnie Arlène va présenter une pièce en rapport avec le thème du festival. Le troisième jour a une particularité. Il sera consacré aux personnes vivant avec un handicap physique. Ces derniers vont montrer les meilleurs d’eux-mêmes à travers la danse.
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L’institut français qui accompagne Byamangoma depuis sa 2e édition se dit fier d’accueillir le festival Byamangoma. Son souhait est de voir ce festival s’étendre au-delà du Haut Katanga de la RDC et de devenir un festival majeur. « Je remercie Kady pour son dynamisme et son ouverture d’esprit pour faire de ce festival un festival différent de ce qu’on trouve dans d’autres pays. »
Néanmoins, il y a des activités qui ont précédé le lancement du festival. Au mois de février, par exemple, Kady Piana a organisé une activité avec les personnes vivant avec un handicap. C’était dans le cadre du projet « Je suis Andy ». Ensuite, il y a eu également une activité avec les femmes sur l’entreprenariat et le leadership féminin.
Il faut retenir que le Festival Byamangoma va se dérouler à trois endroits différents. Il y a le centre d’art Byasasa, le centre d’art Waza et à l’Institut français.
