Lubumbashi : 16 millions $ pour assainir la ville
D’ici 2025,la ville de Lubumbashi pourrait se doter d’un cadre de concertation pour l’ assainissement inclusif. Son coût est estimé à 16 millions de dollars américains. Ce projet est une initiative de l’association internationale des Maires Francophones, AIMF. L’annonce a été faite ce lundi 30 septembre, au cours d’une réunion de prise de contact des parties prenantes tenue à l’hôtel de ville.
L’insalubrité de la ville de Lubumbashi devient de plus en plus inquiétante surtout la gestion des certains déchets. Cela est une conséquence de la croissance démographique. Pour y remédier, l’association internationale des Maires Francophones met en place un projet d’assainissement inclusif.« Il consiste à assainir les bouts de pendage» indique le Professeur Jean Pierre Djibu, gestionnaire du projet.
De plus, le professeur Jean Pierre Djibu explique pourquoi le projet est dénommé Assainissement inclusif. Il faut dire que lorsqu’on parle d’assainissement de la ville, souvent on pense principalement à l’évacuation des immondices. Mais cette fois, le projet va au delà de la gestion des déchets, indique le professeur Jean Pierre Djibu. «Nous allons travailler sur tout ce qui est matière fécale et urine. Tous ces déchets seront traités afin de produire de l’énergie électrique éventuellement pour la société.»
Toutefois, des études de faisabilité vont précéder le lancement de ce projet. C’est ce qu’a affirmé Sabin Mande, consultant technique du projet. « Nous poserons un diagnostic sur le terrain.» Ainsi, cette première phrase leur permettra de contextualiser la situation de l’assainissement inclusif de la ville.
Élaboration d’une feuille de route
D’après le consultant Sabin Mande, après la collecte des informations, une feuille de route sera rédigée et présentée aux parties prenantes pour servir de boussole dans la mise en œuvre du projet. « Il y aura quelques quartiers de la ville qui seront choisis comme quartiers pilotes pour le démarrage du projet », assure-t-il.
Notons que ce projet implique notamment, les services techniques urbains, la société civile environnementale, les institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Il y a aussi la Fédération des entreprises du Congo, les femmes, les personnes vivant avec handicap, les associations sans but lucratif et d’autres mouvements des jeunes. Toutes ces parties prenantes vont travailler sous la supervision de la Mairie de Lubumbashi.