Lubumbashi ; TP Phoenix -CHEMAF, la conciliation a debutè
Enfin, la médiation dans le conflit de travail entre les travailleurs de TP Phénix et l’entreprise Chemical of Africa, CHEMAF, a commencé. La première audience a eu lieu au mois de septembre dernier. Entre la saisine et cette première audience, il s’est passé plus de trois ans. Pour ces travailleurs, l’aube pointe finalement à l’horizon. Car ils vont enfin avoir le fin mot de l’histoire.
Cette première audience a été convoquée le 17 septembre au tribunal de Kampemba, au bureau communal portant le même nom. Toutes les parties concernées par ces litiges étaient présentes. Il s’agit de l’entreprise CHEMAF et les travailleurs de TP Phoenix reprennent par leurs avocats.
Selon Caro Kalenga, représentant des travailleurs de TP Phoenix, cette première audience a été prometteuse. « Nos avocats ont établi la responsabilité de CHEMAF » explique-t-il. « Parce que celui-ci nous avait déjà versé une première tranche, ce qui signifie qu’il avait déjà accepté sa responsabilité dans ce conflit », dit-il encore.
La prochaine audience aura lieu le 4 octobre prochain. Le début de cette audience, bien que tardive, permet à ces travailleurs de présenter leurs moyens de défense et ainsi de réclamer leurs arriérés de salaire. À noter que c’est depuis le mois de mars 2024 qu’une commission de conciliation avait été mise en place par le gouverneur de la province du Haut Katanga Jacques Kyabula. Mais celle-ci a mis six mois pour sieger, contrairement au délai de sept jours préconisé par le Code du travail à l’article 311.
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Rappel des faits
En 2021, les travailleurs de TP Phénix tentent une conciliation avec l’entreprise CHEMAF. Le conflit n’a pas trouvé de solution auprès de l’inspecteur du Travail. Ce dernier, conformément à l’article 309 du Code du travail, transfère le dossier aux gouverneurs de province. Mais celui-ci a mis plus de trois ans pour mettre en place une commission de conciliation. Alors que selon le code du travail, article 310, celui-ci devait agir quatre jours après la saisine..
Désormais, c’est fait et la conciliation se poursuit.