Kambove : plus de dix cas de cambriolages enregistré en cinq jours

Kambove : plus de dix cas de cambriolages enregistré en cinq jours

En l’espace de cinq jours, le territoire de Kambove a enregistré plus de dix cas de cambriolages. Le dernier cas sur la liste, c’est celui qui s’est produit la nuit de ce jeudi au vendredi 18 octobre 2024. Plud de cinq maisons ont été visitées par des bandits. Cette situation cause une psychose dans cette partie de la province du haut Katanga. La population dénonce cette recrudescence de l’insécurité. Elle déplore l’indifférence des autorités locales.

D’après le témoignage d’un habitant du quartier huitième avenue, les bandits ont commencé l’attaque à 2 heures du matin. Armés de machettes et d’armes à feu, les malfrats ont, lors de leur opération , procédé à des tortures sur les victimes. Ils ont ligoté les pères de famille. Ensuite, ils en  ont blessé d’autres. De plus, ils ont saccagé les maisons en brisant les vitres de fenêtre et des portes. Les plafonds de certaines résidences ont egalement été endommagè. Dans les cinq maisons visitées, les voleurs ont réussi à emporter des biens de valeurs et des grosses sommes d’argent.

Le cousin d’une des victimes  relate les fait. « Vers 2 heures du matin ,  Subitement, ils ont entendu un coup à la porte. Ensuite, ils sont entrè à l’intérieur de la maison. Ils ont exigé l’argent, ils ont torturé son épouse au point de couper son doigt », explique t-il. Quant a mari, il a ètè blessé au bras. Ils ont egalement emportès1800 dollars« . Présentement, les deux personnes sont à l’hôpital  Hémérobe pour le premier soin.

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Plus de peur parmi la population

Une source proche indique que dans cette même semaine, les bandits ont opéré dans plusieurs quartiers. C’est, notamment, au quartier Trafic, Safricas, et au quartier Mines. Chronologiquement, d’autres cas des vols se sont produit  entre lundi et jeudi. Parmi les victimes,  on note l’ancien médecin chef de zone. Celui-ci a été torturé,  puis ligoté lors du passage de bandits dans sa maison. Les voleurs ont pris une somme de 800$, une tablette et trois ordinateurs portables.

D’après cette source, ce qui cause la recrudescence de l’insécurité,  c’est la sous’effectif des éléments de la police commis au poste.

Saisi de crainte,  une habitante qui a recueilli l’anonymat, lance un cri d’alarme. « Kambove fait peur, nous sommes terrorisés». La difficulté est que la police n’intervient pas.  » Il y a eu des jeunes qui  sont allé  appeler l’intervention au poste de la police situé à Makomeno« .

La population déplore le silence des autorités locales face à l’insécurité qui fait la loi dans le territoire de Kambove. Elle appelle le gouvernement provincial au renforcement de la sécurité.