16 jours d’activisme : un challenge sur la lutte contre les VBG

Les 16 jours d’activisme sont une période d’intensification dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Pendant cette période, chaque acteur met en place sa stratégie de communication. C’est dans ce cadre que deux organisations de la société civile ont initié un challenge. Celui-ci invite les hommes et les femmes à exprimer leur engagement dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
Pour ces deux organisations de la société civile, le moment s’y prête. L’Organisation pour le bien-être des albinos au Congo, OBEAC en sigle, et Divine Combat pour les vulnérables estiment que ce challenge est un moyen de créer un mouvement collectif qui interpelle chaque acteur.
« Ce challenge cherche à offrir une plateforme aux victimes et aux survivants. » Ainsi, les victimes et les survivants peuvent être entendus et valorisés », a expliqué Divine Faïla, l’une des initiatrices de ce projet. En fait, le challenge consiste à permettre à chaque personne de s’exprimer. « Nous espérons inspirer un changement d’attitude au sein de la communauté en sensibilisant sur les conséquences des violences du genre, en promouvant des solutions », dit-elle encore.
Divine Faïla pense également que ce challenge est important, car les violences basées sur le genre sont très répandues. Ce challenge permet de briser les tabous qui entourent les sujets.
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Fieres d’y participer
Et pour chaque participant, c’est une occasion d’apporter sa pierre à l’édifice. Therese Ngoya est avocate au barreau de Lubumbashi. Elle participe à ce challenge. Elle espère améliorer les choses. « En se réunissant, il est possible de se mobiliser pour changer les mentalités et promouvoir les comportements respectués », dit-elle.
Anny Sapidi est une femme politique. Elle est fière d’y avoir participé. « Ce qui m’a motivée de participer, c’est que je suis préoccupée par les violences dont sont victimes les femmes et les femmes ». Elle explique également que son engagement n’est pas temporaire. « Je vais continuer à sensibiliser de bouche à oreille ; de porte à porte », dit-elle encore.
Bibiche Kelalu, une militante des droits des femmes. Sa participation à ce challenge a un double sens. La valeur de la femme Deuxièmement, faire entendre sa voix là où la justice a échoué. Elle croit qu’il faut encore faire plus. « Organisez des conférences, des ateliers où tous prennent part et cela dans toutes les langues ».
À noter que la participation est facile. Car, il suffit d’envoyer son nom, sa photo et sa déclaration personnelle sur les violences basées sur le genre via un numéro WhatsApp.