Lubumbashi : MPOX, un cas soigné et guéri à Sendwe

Lubumbashi : MPOX, un cas soigné et guéri à Sendwe

La cellule scientifique des étudiants en médecine (CSEM) de l’université de Lubumbashi a organisé ce mercredi 11 une manifestation sur le virus Mpox. Au cours de cette séance organisée sous le thème Mpox dans le Haut-Katanga : ce qu’il faut savoir, le directeur général de l’hôpital de référence Jason Sendwe a partagé son expérience sur ce virus. Un cas a été notifié dans cet hôpital, il a été soigné et guéri. 

La Mpox (ou variole du singe) est ce qu’on appelle une zoonose virale. C’est-à-dire, une maladie infectieuse transmise à l’homme par un animal et causée par le virus du même nom. Elle provoque des éruptions ou des lésions de la peau. Le plus souvent sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds. Elle se transmet par contact direct ou indirect. Cela, avec du sang, des liquides organiques, des lésions cutanées ou des muqueuses d’animaux infectés.

À Lubumbashi, l’hôpital Johnson Sendwe a identifié un cas du virus. Cependant, le sujet a été soigné et guéri. Foreman Mabala, médecin directeur de l’hôpital et intervenant, donne son expérience. J’ai eu personnellement peur en apprenant le cas du virus. déclare-t-il. Nous avons reçu la personne pour l’examiner. Ensuite, nous l’avons isolé pour éviter la propagation du virus. Avec d’autres collègues médecins, il a eu une prise en charge.

Le DG de Sendwe a insisté sur le traitement administré à ce cas. « Nos produits locaux uniquement ont servi à son traitement jusqu’à sa guérison. » indique-t-il. Et d’ajouter : « Ce virus affecte moralement. » « Avoir une certaine quantité de boutons dans le corps préoccupe le sujet », renseigne-t-il. D’où le personnel soignant est appelé à s’occuper constamment du malade.

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De la gestion des épidémies

Ce cas a été guéri, mais les fausses informations sur ce virus continuent de circuler. Pour Béni Moussa, expert en infodémie, la désinformation est un fléau. « Dans notre communauté, la gestion de l’information est un défi. Pour ce qui est des épidémies, une fausse communication désoriente la population ».

Il faut noter que la RDC est le pays le plus touché par le virus. Il a recensé le premier cas humain en 1970, chez un jeune garçon de neuf mois. D’après le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC Africa), la RDC a comptabilisé plus de 19 000 cas. Le pays a également recensés entre 2023 et 2024, dont 1000 décès.