Lubumbashi : les hommes appelés à s’impliquer dans la lutte contre les VBG

Lubumbashi : les hommes appelés à s’impliquer dans la lutte contre les VBG

Les hommes doivent s’impliquer dans la lutte contre les violences basées sur le genre. C’est l’appel  lancé ce samedi 21 décembre 2024 à Lubumbashi par Abegaël Mapendo activiste des droits humains et coordinatrice provinciale de l’ONG Action pour le développement et la bonne gouvernance. C’était au cours d’une rencontre des jeunes organisée par Habari RDC. Une activité qui s’inscrit dans le cadre des activités Face aux jeunes, un espace d’échange entre les jeunes des différentes structures. 

Abigail Mapendo est l’une des intervenantes qui a exposé sur l’engagement communautaire et la solidarité. D’après cette militante des droits des femmes, la lutte contre les violences basées sur le genre n’est pas seulement l’apanage des femmes, elle concerne aussi les hommes. Pour Abigaël, la lutte doit être commune pour arriver à une société sans violence faite aux femmes. Les hommes doivent soutenir et accompagner les femmes dans la lutte. Ceci, en les accompagnant et en les encourageant à dénoncer.  De ce fait, Abigaël a invité les hommes présents à cette activité à s’impliquer dans la lutte contre les VBG.

« Par le passé, lorsqu’on organisait ce genre d’activités, seules les femmes étaient présentes dans des assises. Mais petit à petit, nous nous retrouvons avec les hommes  parce que cette lutte est maintenant commune. En outre, c’est  ensemble que nous pouvons vaincre cet ennemi qui est la violence et avancer ».

Toutefois, Abigaël Mapendo a souligné que les violences ne sont pas que sexuelles, ou soit verbales. Les violences sont aussi professionnelles, lorsqu’elles sont liées à l’égalité dans le monde du travail. Ainsi, l’oratrice a invité la communauté à accompagner la femme dans la dénonciation de toutes les formes des VGB.

« Nous tous, en tant que communauté, solidairement, mettons-nous ensemble pour lutter contre les violences à l’égard des femmes » a-t-elle précisé.  Et pour y arriver, les victimes doivent être mises en confiance.

La dimension genre implique les hommes et les femmes.

De son côté, Jeff Mbiya un autre activiste des droits humains, croit que la dimension genre implique une responsabilité des hommes et des femmes, jeunes filles et garçons .

Selon Jeef Mbiya, les victimes de VBG ne sont pas seulement les femmes. Il y a aussi les hommes, mais lorsqu’on fait les statistiques, on comprend que c’est la femme qui est la plus marginalisée. Pour lui, il s’agit d’une interpellation non seulement aux  participants, mais à toute la communauté de s’approprier cette lutte contre les violences faites aux femmes.  » Ensemble, engageons-nous à  l’aspect solidarité, c’est aussi important, et c’est l’une des valeurs humaines, au sein de la société. »

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