Lubumbashi: Fêter c’est renforcer les liens familiaux ( Cécile Okito )
Chaque année à travers le monde, des familles célèbrent deux grandes dates. Il s’agit notamment du premier janvier et du 25 décembre. beaucoup célèbrent le nouvel an et la commémoration de la nativité de Jésus. À Lubumbashi, certaines familles célèbrent le nouvel an avec des mets spéciaux et des sortis . C’est le cas de Cécile Okito et ses trois enfants. Ils font une organisation spéciale cette année.
Il est 16h 20 pendant que nous entrons dans le quartier Bel-Air, où habite Cette petite famille modeste. À l’arrivée, Nous trouvons Cécile assise sous un arbre de manguier. Elle a entre ses mains, une facture des achats fait dans la journée. Pour elle, la fête de nouvel an compte beaucoup pour toute sa famille.
» Mon mari est absent cette fois-ci. Il est en voyage d’affaire, » Déclare t-elle. » Mais je tiens à maintenir notre coutume. Nous fêtons ensemble et ça a toujours été beau à voir. Je viens d’acheter plusieurs choses. J’ai prévu des petites surprises pour mes trois enfants, « Déclare t-elle encore.
De plus fait-elle remarqué, « Je suis infirmière et j’ai vu plusieurs enfants mourir cette année. Mes enfants sont en vie et c’est grâce à Dieu. Quoi d’autre de mieux que de me réjouir avec eux, » S’interroge t-elle.
Par ailleurs, Cécile compte amener ses enfants manger boire et jouer au centre ville. » Je m’organise pour qu’ils aient fêté aussi en ville. Ils m’ont fait cette demande mais je n’ai rien dit. Ça sera une surprise. »
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Renforcer les liens en famille
En outre, Cécile parle de ce représente une fête comme le nouvel an. Pour elle, fêter est une occasion en or pour renouer les liens familiaux et l’amour en famille.
» Nous ne fêtons pas juste pour le plaisir, « Déclare t-elle. » il y a un aspect familial important qu’il faut prendre en compte. Organiser une fête en famille c’est renforcer les liens familiaux. C’est une occasion de transmettre aux enfants des bonnes valeurs. Ce sont à la fois des valeurs chrétiennes et culturelles, » Dit-elle encore.
De son côté, Plamedie Kombozi sa fille ainée âgé de 11 ans déborde de joie.
» j’ai hâte de mettre mon nouveau vêtements le premier janvier. C’est une jolie robe de couleur rose. Maman m’a dit je serai comme une princesse, » Nous dit-elle toutes souriante.
Il faut noter que, si certaines familles accordent beaucoup d’importance à la fête de nouvel an, d’autres ne fêtent pas. Il s’agit par exemple des musulmans ou des témoins de Jéhovah. Et cela pour raison des croyances.
