Lubumbashi : l’insécurité urbaine, loin d’être éradiquée
L’insécurité urbaine est loin d’etre éradiquer dans la ville de Lubumbashi . D’autres cas viennent d’etre enregistrés la nuit du mardi 21 au mercredi 22 janvier 2025 dans différentes communes de la ville de Lubumbashi. On parle d’un jeune homme agressé a l’aide des machettes et une maison d’un Pasteur visité par des bandits . La violence semble loin d’être maîtriser.
Alors que le gouvernement provincial à instauré un couvre feu à partir de minuit, les bandits de leur côté ont pris la longueur d’avance. Ils commencent leurs opérations à partir de 20h, 21h jusqu’à à 23h.
Par exemple, à Katuba, au quartier Kisanga, rapporte Bertin Tshoz, team leader de la thématique gouvernance, paix et sécurité,les bandits ont attaqué la maison du pasteur Élie aux environs de 23 h. Ils ont pris une somme importante d’argent après avoir coupé les deux jambes du jeune frère du Pasteur.
Dans la commune Ruashi, les malfrats ont agressé un jeune homme d’une vingtaine d’années sur l’avenue la vallée. C’était aux environs de 20h quand la victime a reçu des coups des machettes à la tête.
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Du côté quartier Hewa Bora avenue Tshinyama dans la commune Kampemba, la CEIPEDHO une structure de droit de l’homme signal un cas de cambriolage dans une maison. Celle-ci a été attaquée par les hommes non – autrement identifiés.
D’après cette organisation non gouvernementale, les voleurs ont utilisé des produits toxiques pour neutraliser leur victime. Ils ont intoxiqué la femme de ménage. Cette dernière est gardée dans un centre hospitalier du quartier. »
Il faut d’autres stratégies au delà du couvre feu
De ce fait, la structure demande aux Autorités tant Politico – Administratives , Policières que Militaires de redoubler d ‘efforts. Ceci en vue de mettre fin à l’insécurité urbaine, sécuriser la population.
Pour mettre fin à la montée du banditisme urbain dans la ville de Lubumbashi, Bertin Tshoz pense qu’au delà du couvre feu, les autorités doivent penser à d’autres stratégies. C’est notamment l’ouverture de carrière minières pour les jeunes. Cela va tant soit peu résoudre le problème. Selon cet acteur de la société civile, la cause de cette violence reste la pauvreté liée au chômage.
« Le couvre feu est là pour diminuer la circulation et mettre en éveil les services de sécurités. Même si le couvre feu commence à 18h, les militaires ne seront pas partout. Il y aura toujours les endroits où il n’aura pas des militaires, et les voleurs vont continuer à opérer. La solution c’est la distribution équitable des bénéfices de ressources« .
Bertin Tshoz pense que les carrières minières artisanales absorbent un nombre important des délinquants. Ainsi, cela va résoudre le problème.
Il faut dire que ce mercredi matin, le ministre provincial de l’Intérieur a réuni les bourgmestres et les autres cadres de base. Ensemble, ils ont discuté d’autres stratégies à mettre en place pour combattre l’insécurité urbaine.