RDC : 58 milliards USD « manquants » dans le secteur extractif

RDC : 58 milliards USD « manquants » dans le secteur extractif

Le secteur extractif en RDC, pilier de l’économie nationale, est au cœur d’une tempête financière. Un rapport du centre de recherches en finances publiques et développement local (CREFDL), publié en avril 2025, expose des disparités alarmantes entre les richesses produites et les recettes perçues par l’État entre 2020 et 2022 dans le secteur minier et pétrolier .

Selon le document, la RDC a extrait pour 71,3 milliards USD de matières premières (cuivre, cobalt, pétrole, etc.). Mais seulement 12,5 milliards USD(17,53 %) ont été versés au Trésor public. CREFDEL indique  par ailleurs que 58,7 milliards USD restent introuvables dans les documents budgétaires. « Ces écarts soulèvent des questions sur la gouvernance et la transparence », alerte le CREFDL.

Des chiffres contradictoires

Les données du gouvernement et celles de l’ITIE divergent largement sur plusieurs points. Le rapport  parle  de 943 millions USDd’écart sur les revenus totaux du secteur.  Il indique  également  que 94,1 millions US n’ont  pas été  déclarés à l’ITIE pour le Fonds Minier (FOMIN), destiné aux générations futures.

En outre , le rapport dénonce également un détournement présumé de 100 millions USD du FOMIN vers le Trésor public via des obligations d’État non remboursées.

Lire aussi:RDC- Guerre à l’Est: CREFDEL propose des coupes budgétaires

Une croissance qui ne profite pas à l’État

Malgré une hausse spectaculaire de la production (+50 % en trois ans), les recettes publiques stagnent. Par exemples , le pays a produit plus 159 % de valeur du cobalt Mais les recettes fiscales n’ont pas augmentés. Même  chose pour le Pétrole. Le secteur est miné par des  des déclarations opaques.

Les recommandations

Ainsi cet ONG formule quelques recommandations.  C »est notamment , transformer localement les minerais pour maximiser les bénéfices.  Ensuite , l’ONG  pense qu’un audit est nececcessaire. Il faut « auditer la chaîne de recettes avec l’aide de la Cour des Comptes ». Ce centre recommande également a renforcer les mécanismes de transprence dans le cadre du processus ITIE en RDC. Et enfin  crefdel pense qu’il est necssaire d’accélérer la numérisation des regies pour limiter les fraudes.