La problématique du transfert des eaux de la rivière Ubangi vers le lac Tchad, une menace contre la RDC

La problématique du transfert des eaux de la rivière Ubangi vers le lac Tchad, une menace contre la RDC

La rivière Ubangi, arrose le nord de la RDC, Il n’est donc  pas question pour la RDC de transférer les eaux cette rivière vers le lac Tchad. La craintes ici, est que ce projet priverait la RDC de son approvisionnement en eau et pourrait entraîner d’autres conséquences environnementales notamment la perte de la vie aquatique, de la biodiversité, et la sècheresse qui frappe les régions d’Ituri et Uele suite  au vent sec en provenance du Sahara constitue une menace directe pour les cours d’eau de l’Ubangi

La  RDC est propriétaire du Bassin du Congo à 62%, elle ne doit pas être dépossédé de sa souveraineté nationale ainsi que de ses ressources naturelles déclare le professeur Donatien Kalombo au cours de la conférence sur la contribution des écosystèmes du Miombo au développement durable des communautés locales organisée par l’Université de Lubumbashi.

Le projet international de transférer des eaux de la rivière Ubangi vers le lac Tchad est un problème qui concerne tout le pays et qui intéresse au plus haut point la RDC. Transférer les eaux de la rivière Ubangi vers le lac Tchad égal  perturber le débit du fleuve Congo avec des conséquences sur les écosystèmes en RDC a-t-il précisé.

Pour le professeur Kalombo, ce projet n’intégrera jamais dans l’aménagement le développement de la région exportatrice, c’est-à-dire de la RD Congo, mais il favorisera le développement des régions importatrices des bassins du Tchad et du Nil.

En revanche, la réalisation de ces projets risque, au futur, de soulever des conflits sociaux très graves en RDC à cause des risques de pénurie et de la forte demande en eau à venir, et suite aux conséquences qui résulteront de l’impact des changements climatiques sur la biodiversité locale (pêche, chasse…). Ceci d’autant plus que bien que le climat équatorial ait une influence positive sur la stabilité du débit annuel du fleuve Congo et du rôle de tampon des grands marécages de la cuvette centrale, les régions de Katanga et du Plateau Kasaï seront exposées aux pénuries saisonnières d’eau rendant ces zones particulièrement vulnérables à la sécheresse.

La déclaration finale du Sommet des chefs d’Etat sur le Bassin du Congo et le Fonds bleu, tenu à Brazzaville, était un « complot africain contre la RDC ».  Le professeur propose que l’on fasse des études pour voir s’il existe d’autres alternatives pour sauver le lac Tchad à part le transfert des eaux de la rivière Ubangi.

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