Lualaba: les FARDC accusés des abus contre les creuseurs à TFM

Lualaba: les FARDC accusés des abus contre les creuseurs à TFM

Les militaires des FARDC sont accusés des abus contre les creuseurs artisanaux dans la concession minière de TFM. Ainsi, l’ONG  ADID dénonce l’usage disproportionné de la force  et des armes à feu contre les creuseurs.

Dans un communiqué rendu public e 10 octobre dernier, Action pour le Développement Intégral et Durable, ADID en sigle, se dit vivement préoccupée par des actes d’intolérance. Cette organisation non gouvernementale des droits humains basée à Fungurume dans la Province du Lualaba dénonce ces actes. Dans ce communiqué par exemple, l’ONG cite un cas survenu le 08 octobre dernier.  Au cours de cette opération , les FARDC ont fait usage des armes de guerre. C’était pour chasser les creuseurs dans la concession de TFM. Pour ADID il s’agit de « manque » de professionnalisme dans le chef des auteurs. Car en cette occasion, ils ont blessé deux personnes

« Dénonce l’atteinte à l’intégrité physique de MULUNGI KABWE et MWANZA KALASA âgés respectivement de 30 et 27 ans. Ils ont été internés tout d’abord au centre de santé Dipeta à Fungurme et ensuite transférés à Lubumbashi. De suite du niveau des blessures subies des balles tirées par les militaires des FARDC quand ils voulaient les repousser de la concession de TFM », lit-on dans ce communiqué.

 Violations de droits humains

ADID rappelle surtout le respect  des  lois du pays. Les forces armées ont pour mission de défendre l’intégrité du territoire national et les frontières. Mais dans les conditions fixées par la loi, elles participent, en temps de paix, au développement économique, social et culturel ainsi qu’à la protection des personnes et de leurs biens.

« Utiliser [les munitions] pour sécuriser les sites miniers, comme on le remarque dans la Province du Lualaba. C’est la source de la montée des violations des droits humains ». Ajoute le communiqué de presse.

Par ailleurs, ADID recommande à l’Auditeur Militaire Supérieur près la Cour Militaire du Katanga de    diligenter aussi une enquête.  Celle-ci portera sur les actes posés par les militaires pour qu’ils. De plus, cette ONG recommande de  le déférer devant leurs juges naturels. Et de mettre aussi  en œuvre la décision prise par le Chef d’état-major au mois d’aout 2022 interdisant la présence des militaires et policiers non éligibles sur les sites miniers.