Dossier KCC et Gécamines : le Tribunal de Commerce de Kolwezi appelé à traiter en toute indépendance
En effet depuis les récentes révélations de la GECAMINES (GCM) au sujet d’une stratégie de surendettement du projet KCC, qui serait mise en place par Katanga Mining Ltd, filiale de Glencore, depuis plus de 10 ans, l’ONG AFREWATCH veut y voir un peu plus clair.
Pour rappel, la Gécamines a traduit, devant le Tribunal de Commerce de Kolwezi, Kamoto Copper Company SA (KCC) et son groupe d’actionnaires majoritaires contrôlés par Glencore, aux fins de solliciter sa dissolution pour cause de non-reconstitution de ses fonds propres dans le délai légal le 20 avril dernier. Des fonds estimé à estimer à plus de 4 milliards des dollars. Selon le président de l’intersyndicale de la Gécamines Kasongo Mabwisha joint par la Radio OKAPI, pendant près de 10 ans d’existence du projet minier, KCC déclare toujours n’avoir pas fait des bénéfices. Ainsi elle ne verse aucun rond à son partenaire Gécamines.
Pour sa part, l’entreprise KCC se dit consciente qu’elle est surendettée. Elle doit plus de 9 milliards de dollars à d’autres entreprises du Groupe Glencore. Dans son communiqué publié dimanche dernier, KCC rassure ses partenaires. Avec la construction de sa nouvelle usine et le niveau actuel de production, KCC assure que sa trésorerie s’améliorer. Elle pourrait être en mesure de remplir ses obligations vis-à-vis des partenaires dont la Gécamines.
La première audience ayant été fixée au 8 mai prochain, AFREWATCH recommande « au Tribunal de Commerce de Kolwezi d’utiliser tous les outils juridiques dont dispose la RDC pour traiter ce dossier en toute indépendance et de fixer l’opinion sur lesdits faits. Dans le même temps, AFREWATCH invite KCC à publier tous ses états financiers pour éclairer l’opinion sur sa bonne volonté dans ce dossier et Glencore de prendre en toute urgence des mesures pour redresser cette situation en annulant une bonne partie de la dette contractée par KCC et en diminuant le taux d’intérêt pour la partie de la dette restante. » Dossier KCC et Gécamines : AFREWATCH recommande au Tribunal de Commerce de Kolwezi d’utiliser tous les outils juridiques dont dispose la RDC pour traiter ce dossier en toute indépendance.En effet depuis les récentes révélations de la GECAMINES (GCM) au sujet d’une stratégie de surendettement du projet KCC, qui serait mise en place par Katanga Mining Ltd, filiale de Glencore, depuis plus de 10 ans, l’ONG AFREWATCH veut y voir un peu plus clair.
Pour rappel, la Gécamines a traduit, devant le Tribunal de Commerce de Kolwezi, Kamoto Copper Company SA (KCC) et son groupe d’actionnaires majoritaires contrôlés par Glencore, aux fins de solliciter sa dissolution pour cause de non-reconstitution de ses fonds propres dans le délai légal le 20 avril dernier. Des fonds estimé à estimer à plus de 4 milliards des dollars. Selon le président de l’intersyndicale de la Gécamines Kasongo Mabwisha joint par la Radio OKAPI, pendant près de 10 ans d’existence du projet minier, KCC déclare toujours n’avoir pas fait des bénéfices. Ainsi elle ne verse aucun rond à son partenaire Gécamines.
Pour sa part, l’entreprise KCC se dit consciente qu’elle est surendettée. Elle doit plus de 9 milliards de dollars à d’autres entreprises du Groupe Glencore. Dans son communiqué publié dimanche dernier, KCC rassure ses partenaires. Avec la construction de sa nouvelle usine et le niveau actuel de production, KCC assure que sa trésorerie s’améliorer. Elle pourrait être en mesure de remplir ses obligations vis-à-vis des partenaires dont la Gécamines.
La première audience ayant été fixée au 8 mai prochain, AFREWATCH recommande « au Tribunal de Commerce de Kolwezi d’utiliser tous les outils juridiques dont dispose la RDC pour traiter ce dossier en toute indépendance et de fixer l’opinion sur lesdits faits. Dans le même temps, AFREWATCH invite KCC à publier tous ses états financiers pour éclairer l’opinion sur sa bonne volonté dans ce dossier et Glencore de prendre en toute urgence des mesures pour redresser cette situation en annulant une bonne partie de la dette contractée par KCC et en diminuant le taux d’intérêt pour la partie de la dette restante. »