Journée mondiale des Réfugiés : les réfugiés de Lubumbashi face à l’insécurité
Une centaine de réfugiés Burundais et autres nationalités sont dans l’enceinte du Haut Commissariat des Réfugiés HCR en sigle, depuis 4 jours. Ces derniers ont fui leur résidence notamment Kenya pour des raisons de sécurité.
Ces réfugiés déclarent avoir été victime de l’insécurité qui sévit à Lubumbashi. Ils déclarent « qu’ils ne sont pas épargnés de la criminalité qui fait des victimes dans la ville. Et expliquent que deux d’entre eux auraient été blessés par balle et sont internés à l’hôpital du cinquantenaire. »
Parmi ces réfugiés, il y aurait aussi des femmes violées lors du cambriolage de leur domicile, ce qui est monnaie courante à Lubumbashi. Ainsi, ils demandent que le HCR les sécurise ou les transfère ailleurs. Le HCR n’a pas voulu s’exprimer sur ce dossier.
Il faut dire que la ville de Lubumbashi compte des centaines des réfugiés d’origine Burundaise, Syrienne, Ivoirienne, Rwandaise et autres.
À l’occasion de la célébration de la journée internationale des réfugiés, ce 20 juin, il faut dire que la question de la protection des réfugiés se pose avec acuité. « Je suis profondément préoccupé de voir que de plus en plus souvent, les réfugiés ne bénéficient pas de la protection dont ils ont besoin et à laquelle ils ont droit. » A dit Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU hier mardi 19 juin dans son message à l’occasion de la journée internationale des réfugiés.
Sa préoccupation est vraiment justifier, les réfugiés qui vivent à Lubumbashi en font l’expérience, ils ne sont pas suffisamment protégés et le HCR doit prendre des mesures qui s’imposent.