L’UDPS tire la sonnette d’alarme sur le processus électoral en RDC
Dans sa déclaration datée du 25 juin dernier, l’UDPS que dirige Felix Tshisekedi attire l’attention sur un certain nombre des points qui pèsent sur le processus électoral.
L’UDPS pointe du doigt l’arrogance et la désinvolture qu’affiche le président de la Ceni dans sa gestion des questions électorales en RDC.
Ce parti dénonce également la machine à voter : « La machine à voter présente un risque élevé des manipulations et que chercher à l’imposer relève du cynisme politique ». Peut lire dans cette déclaration.
L’UDPS s’inquiète du fait que malgré le fait qu’un certain nombre des politiciens congolais rejettent cette machine à Voter, la Ceni veut l’utiliser à tout prix.
Le Parti politique de Felix Tshisekedi rappelle également « les défaillances relevées dans le rapport de l’OIF faisant état de graves irrégularités contenues dans le fichier électoral et des failles enregistrés lors des opérations d’enrôlement, Monsieur Nangaa, s’entente à organiser les élections sur base d’un fichier électoral corrompu avec plus de 16% des électeurs fictifs.
L’UDPS pointe du doigt également le fait que ni la loi électorale ni le calendrier électoral publié par la Ceni ne font pas allusion à la machine à voter.
Pour l’UDPS, pour que les élections soient libres et transparentes, il pose un certain nombre d’exigences, c’est notamment le remplacement de son représentant à la Ceni, la mise à l’écart de la machine à voter, le nettoyage du fichier électoral pour y extirper tous les électeurs fictifs. L’institution d’une commission d’enquête indépendante afin d’effectuer un contrôle sur le fond alloués à la Ceni.