RDC -100 jours de Tshisekedi : peut mieux faire, estime la Lucha
Au lendemain de 100 jours de Felix Tshisekedi en tant que Chef de l’Etat, la Lutte pour le Changement Lucha en sigle un mouvement citoyen, dresse sans complaisance un bilan. Pour elle, ce bilan est encourageant mais estime par contre que le président de la république peut mieux faire.
Cette analyse a été axé sur la Politique, les institutions et diplomatique, la situation sociale, les Droits humains, la justice et la lutte contre l’impunité, la Sécurité, l’économique et l’environnemental.
« Le bilan de ces 100 jours est donc encourageant, cependant des efforts supplémentaires devraient être consentis. Il y a eu des signes positifs.» dit la Lucha sur son site web. Encourageant, dans la mesure où le mandat de Felix Tshisekedi a permis la réouverture de l’espace civique et à créer un dialogue entre l’institution président de la république et les citoyens, mais avec un peu plus de volonté et de vision.
Peut mieux faire. Pour la Lucha Félix Tshisekedi n’a pas posé des bases d’un mandat de rupture avec le régime sortant. « L’urgence de répondre aux besoins des citoyens et de renforcer l’état doit aller de pair avec le respect de la constitution et des lois du pays. » S’agissant du domaine des droits de l’Homme, la Lucha estime que ce respect doit aller de pair avec la nécessité de juger les auteurs des crimes passés. Le premier sur la liste est l’ancien Chef de l’Etat par Kabila, sa famille, ses collaborateurs, les responsables de la Ceni. « La vraie réconciliation exige la vérité, la justice et les réparations pour les victimes ». dit encore la Lucha.
Pour la Lucha Félix Tshisekedi doit comprendre que son premier patron c’est le peuple congolais. . « C’est ce peuple dont il faut craindre l’impatience et la révolte au cas où ses attentes ne sont pas satisfaites. »
Ainsi elle encourage le chef de l’Etat à appliquer une politique de tolérance zéro contre la corruption. A mettre en œuvre un programme cohérent de démobilisation, désarmement et réinsertion des combattants, et interdire strictement leur admission dans l’armée et la police nationales ;
Commanditer rapidement l’audit indépendant de la gestion financière et de la gestion des personnels de toutes les institutions publiques. Parmi les urgences nommer un premier ministre expérimentés et sans taches eu égards au précèdent méfaits commis par le précèdent gouvernement.
Initier également des états généraux dans les secteurs clés de la vie nationale (sécurité, éducation, santé, infrastructure, environnement, industrie, agriculture, élevage, services financiers…) en vue de dégager des actions à court, moyen et long terme pour son administration, et les mettre effectivement en œuvre avec la complicité des acteurs concernés . conclut la Lucha