BENI: Général Ilunga de FARDC met les jeunes en garde contre l’autoformation militaire
Alors qu’ils ont pris l’option de s’entraîner pour se défendre contre les attaques sanglantes des ADF vu l’inefficacité des forces de la république, les Jeunes de Beni viennent d’être mis en garde contre toute tentative de formation militaire à Beni ce jeudi 15 août 2019 par le Général Ilunga Mpeko de la 34eme région militaire de FARDC.
Vu la persistance de l’insécurité à l’est de la RDC la jeunesse préconisait des séances d’autoformation militaire au stade Kalinda de Béni pour combattre les milices des Ougandais de l’ADF qui secouent la ville avec les attaques brusques et meurtrières dont les civils dans cette partie du pays depuis plusieurs années.
Après la tentative du mercredi dernier repoussé par la police, ce jeudi la jeunesse à été traqué par la forces mixte composée des éléments de la police et ceux des fardc pour les empêcher de s’entraîner au stade lieu prévu pour leur rassemblement. Quelques arrestations sont signalées parmi les jeunes. Par ailleurs, ils disent qu’ils n’ont pas l’intention de prendre les armes plutôt d’être prêt à se défendre et inciter les FARDC à prendre leur responsabilité.
Pour l’armée la défense de la population leur appartient « seule les forces armées ont reçu missions de défendre les frontières et l’intégrité du territoire national de la RDC et de protéger les populations et leurs biens ainsi que d’assurer les fonctionnements des institutions légalement établies. Nul ne peut sous peine de haute trahison organiser des formations militaires ni des milices privées ni entretenir une jeunesse armée » a martelé le général Ilunga Mpeko Edmond dans un communiqué de presse publié après midi de ce jeudi 15.
Par contre le Général encourage les jeunes d’avoir compris que la défense de la nation est une affaire de tous et les appelle à intégrer le rang des FARDC en suivant le processus légal au cas contraire ils seront considérés comme une force négative et traiter comme telle.
Dans un rapport publié au cours du mois d’aout par Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo de l’Université de New York, environs 2000 civils tués entre 2016 et 2018 et plus de 720 soldats ont perdu la vie pendant les opérations au cours de la même période.