Lubumbashi : la Lucha fustige la lenteur dans le procès qui les oppose à Patty Benz et aux policiers commis à la garde du gouvernorat

Lubumbashi : la Lucha fustige la lenteur dans le procès qui les oppose à Patty Benz et aux policiers commis à la garde du gouvernorat

Hier jeudi 13 février, alors que la militante de la Lucha Betty Lumu Kaj  espérait être auditionné pour cette deuxième séance d’audience,  celle-ci  n’a pas eu lieu. L’auditeur était absent renseignent les militants de la Lucha. Tandis que la plainte adressée au Parquet  de Lubumbashi n’a pas encore eu de suite car ce dossier n’est pas attribué à aucun magistrat.

Pour la Lucha et les autres acteurs qui voudraient que les choses s’accélèrent, tous semble marché au ralenti dit Jean Mulenda coordonnateur de ce mouvement citoyen de Lubumbashi. La première audience à l’auditorat militaire avait eu lieu le 12 février dernier et l’audience  avait été renvoyée  pour le 13 février dernier  et finalement aucune date n’a été retenue. Les audiences sont souvent renvoyées, explique encore jean Mulenda. « Nous craignons qu’il y ait une main noire, » dit-il encore. Mais nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout », explique-t-il plus déterminé ?

Pour rappel le  samedi 18 janvier dernier, Iles membres de la Lucha ainsi que quelques membres de la Société civile dont le Team Leader la Gouvernance sécuritaire Bertin Tshoz avaient été agressés par un groupe des membres du PPRD après leur marche contre le détournement des 200 millions des dollars à la Gécamines. La plainte renseignait  qu’ils avaient été enlevés et passés à tabac en présence des policiers et militaires  qui montent la garde à l’entrée du gouvernorat par monsieur Patty Benz et ses complices. Ils accusent les policiers et les militaires de n’avoir pas pu leur apporter assistance  conformément à l’article 9,  alinéa 1 de la déclaration de L’Onu sur la protection des défenseurs de droits de l’Homme qui dit :  dans l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, y compris le droit de promouvoir et protéger les droits de l’homme vise dans la présente déclaration, chacun a le droit, individuellement ou en association avec  d’autres de disposer effectif et de bénéficier d’une protection en violation des droits.

Le 21 janvier dernier,  la lucha section de Lubumbashi et la Société Civile avait Ester en jugement  à l’auditorat militaire  les policiers et militaires commis à la garde du gouvernorat de province pour non-assistance à personne en danger. Le même jour, une autre plainte avait été déposé au Parquet de grandes instances contre monsieur Patty Benz et consorts pour coups et blessures.

Celle-ci avait été déposée par  6 membres de la Société Civile  à savoir Berti Tshoz Team leader de la thématique gouvernance et sécurité,  Betty Lumu kaj de la Lucha , Mwilambwe Mado, Kapalanga Pauline, Ngoie Nsungu Lyly et Bwabwa, tous membres du cadre de concertation de la Société Civile du haut-Katanga.

 

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