RDC: ACAJ attaque les avantages financiers de Joseph Kabila
Pour l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), c’est de trop l’ordre financiers mensuels de 680.000 USD attribué à Joseph Kabila comme émolument sans compter d’autres avantages. Dans une correspondance de ce mercredi 25 novembre signée par Georges Kapiamba, elle appelle les parlementaires à revoir la loi de finances pour réduire la somme que toucherait Joseph Kabila en sa qualité de l’ancien président de la RDC.
ACAJ se réfère au révélation des informations largement relayées par la presse nationale et non démenties à ce jour, allèguent que le Président de la République Honoraire bénéficierait du Trésor public des émoluments, droits et avantages financiers mensuels de l’ordre de USD 680.000, sans considérer l’entretien des éléments militaires de sa garde et les indemnités lui payées en sa qualité de Sénateur à vie.
C’est dans ce contexte qu’elle s’indigne et propose de définir un plan de rémunérations afin d’éviter les scandales financiers qui gangrenent le trésor public congolais « Parallèlement et à l’instar d’autres pays, il vous revient, en concertation avec l’Exécutif, de définir une grille transparente de rémunérations, avantages matériels et humains pris en charge par l’Etat de tous les agents publics de l’Etat y compris les anciens Présidents de la République et Chefs de corps constitués.» a dit Georges signé Georges Kapiamba.
ACAJ appelle à cet effet au parlementaires de s’inspirer aux pays développés pour résoudre définitivement le débats autour de revenus dJoseph Kabila qui fait couler encre et salive sur toute l’étendue de la république « A titre d’exemple, un ancien Président de la République Française touche une retraite de 6.220 Euros bruts mensuels, qui s’ajoutent aux éventuels salaires et pensions auxquels il a droit pour ses activités professionnelles autres que la Présidence. S’il décide de siéger au Conseil constitutionnel, comme il en a le droit, il touche en plus 13.500 Euros par mois. Pourquoi ne pas s’en inspirer ?».
Elle a ajouté par ailleurs qu’il est inadmissible que le Parlement, représentation du peuple par excellence, de surcroit autorité budgétaire, donne l’impression de se rendre complice de l’enrichissement illicite, scandaleux et injustifié de quelques citoyens au détriment du plus grand nombre.