Lubumbashi : les jeunes décrient la difficulté d’accéder aux hautes fonctions et aux finances ‘à la Table de Décisions’

Lubumbashi : les jeunes décrient la difficulté d’accéder aux hautes fonctions et aux finances ‘à la Table de Décisions’

« En tant que jeunes entrepreneurs, nous avons des projets, mais qui souffrent des financements », voilà la préoccupation des jeunes qui ont participés ce jeudi 14 octobre à la table ronde organisé au Pullman Grand Karavia sur le thème: « rencontre les décideurs! gouvernance publique, mine ,éco-tourisme, capital investissement et assurance ». Les jeunes venus de différentes structures ont pris part active à cette rencontre ou un accent particulier était mis sur la participation des jeunes à la prise des décisions et les problèmes qu’ils  rencontrent dans l’entreprenariat. Sur ce point, plusieurs problèmes ont été soulevés par les jeunes présents dans la salle.

Les jeunes ont des difficultés d’accès au pouvoir, aux institutions de l’État, aux organisations, aux programmes d’accès au gouvernement et  à l’octroi des finances . Maitre Modeste BETU premier vice-président du parlement de jeune a déploré le phénomène qui se vit en RDC, phénomène selon laquelle, il faut être dans un  parti politique pour accéder à la gestion du pays. Il a proposé qu’il y ait un quota de jeunes dans le programme public par rapports aux projets des jeunes parce que ce problème est très capital non pas seulement dans le domaine de l’entreprenariat, mais aussi dans les ambitions. « Les gouvernants doivent quitter la phase de théorie vers la pratique « , a dit Maitre BETU.

De son côté jean MANONGA, cadre de jeune de l’UDPS s’est appesanti sur le fait qu’on appelle les jeunes à se lancer dans l’entreprenariat mais sans leur dotés des moyens possible pour qu’ils deviennent des entrepreneurs au standard international. « Nous voulons que les choix de jeunes soit un choix judicieux qui respecte le critère de mérite ».

Un autre jeune qui évolue dans le domaine d’assainissement et qui a recueilli l’anonymat, a quant à lui décrié le trafic de projets des jeunes par certaines autorités politiques. « Nous avons élaborés des  projets dans le domaine d’assainissement que nous avons soumis à l’autorité,  mais un mois ou deux mois après, nous avons vu cette autorité exécutée notre projet. Nous souffrons nous jeune ». celui-ci estime qu’il faut un changement de mentalité, il a par ailleurs lancé un appel aux personnes de bonne volonté d’aider les jeunes.

Pour sa part Sammy David THUMBA jeune entrepreneur et l’un des orateurs qui a exposé sur l’opportunité d’investissement cas de sous-traitance. Selon lui, la loi sur la sous-traitance est bien faite, mais son exécution sur terrain est chaotique. L’autorité de régulation de la sous-traitance doit effectuer des descentes pour vérifier et se rendre compte que les miniers chinois et Australien avec management congolais respecte la sous-traitance, mais  d’autres chinois ne respecte pas la loi sur la sous-traitance, or ces chinois détiennent 90 pourcent de mines dans le pays.  » c’est inacceptable, le congolais doit prendre sa part  qui est la sous-traitance » a souligné  David Thumba. « Vu qu’on a pas des capitaux pour acheter les mines  qu’on nous redonne les marchés de sous-traitance, à notre niveau où nous sommes, que nous puissions investir même avec le peu qu’on a », a plaidé Mr THUMBA.

Organisé par les défenseurs de la Charte Africaine de la jeunesse, ce forum à impact continental a connu la participation de Bachar MOUSTHAPHA BARTRANE du Tchad et iris INZOLANA de la RDC tous défenseurs du dit  charte et ont sensibilisé les jeunes sur l’article 3 et 11 alinéa 2 et 3 de cet instrument juridique.

Il faut retenir que plusieurs sujets ont été développés par différents orateurs, il s’agit de entre autre, la participation de jeune à la gouvernance, les opportunités d’investissement et l’entreprenariat. C’est le vice-gouverneur de la province du Haut Katanga qui a procédé à l’ouverture de ces assises qui s’inscrivent dans le cadre du programme dénommé, « à la table de décision ».