Pollution de l’air en RDC : les acteurs impliqués encore loin d’appliquer les dispositions légales

Pollution de l’air en RDC : les acteurs impliqués encore loin d’appliquer les dispositions légales

La pollution de l’air est dangereuse. Elle est causée par les émissions de gaz toxiques, des voitures et des industries dans plusieurs coins de la ville de Lubumbashi comme partout en RDC. Au cours d’une interview réalisée le ce samedi, le professeur Arthur Kaniki du laboratoire environnemental de la faculté de polytechnique de l’université de Lubumbashi estime qu’il y’a encore beaucoup des choses à faire en ce qui concerne le contrôle de l’air et l’application des dispositions légales en la matière en RDC.

Pour le professeur Arthur Kaniki, la qualité de l’air est globalement bon sur l’ensemble de la région de l’espace grand Katanga. Cependant il estime qu’il y a des endroits ou la qualité de l’air est médiocre. C’est le cas des endroits où sont situé des usines d’exploitation minière.

Face à cette situation, Arthur Kaniki préconise à ce que les industrielles mettent en application la loi. « La législation dit si vous avez un site minier vous avez des engins, vous faites des broyages, vous dynamitez des roches c’est sûr qu’il y’a un impact sur la qualité de l’air. Alors la législation vous oblige de contrôler l’air avant de commencer vous devez produire l’étude d’impact environnementale qui dit entre autre comment vous avez trouvez la qualité de l’air sur le site et quand vous commencez à opérer vous devez dire comment la qualité de l’air évolue et quels sont les dispositions que vous prenez pour maintenir et ou atténuer la qualité de l’air ».

Arthur Kaniki regrette cependant que tous ceci ne soit qu’une lettre morte qui n’est que très peu suivi. Il déplore également le manque de suivi de suivi des services habilités pour effectuer le contrôle.  « De l’autre côté il y’a ceux qui sont chargé de vérifier si ces dispositions sont respectées. Nous avons des inspecteurs commis en charge de respect des règles environnementales, nous avons l’agence congolaise de l’environnement, nous avons la direction de la protection de l’environnement minier qui ont des inspecteurs qui doivent aller sur chaque site vérifier la qualité de l’air ».

Il invite ainsi chacun à jouer son rôle tout en reconnaissant que la mise en application des dispositions légales en ce qui concerne la qualité de l’air est encore très faible. « Il y’a énormément des choses à faire en ce qui concerne la qualité de l’air, le contrôle même est encore très faible ».