Lubumbashi : Ruashi Mining et les violations des droits humains
« Les stratégies utilisées par l’entreprise Ruashi mining pour éviter d’assumer ses responsabilités en cas de violations des droits humains » . Un rapport presenté par trois ONG dont Afrewatch,ACiDH et PremiCongo.Ce rapport accablant a été presenté au cours d’un point de presse organisé ce mardi 23 Novembre 2021 à la salle du bureau ACIDH à Lubumbashi
Effectué entre 2018 et 2020, les résultats des recherches faites sur l’entreprise Ruashi Minig par lew trois ONG de la synergie Mind The Gap, relève quatre stratégies utilisées par cette entreprise miniere pour n’est pas assumer ses responsabilités en cas des violations de droits humains. Il s’agit de l’utilisation du pouvoir public, la distraction des parties prenante et la diffusion des fausses informations, les menaces contre les défenseurs des droits humains et les communautés, ainsi que le déni.
Dans ce rapport, plusieurs cas des violations de droits humains ont été repertoriées dans . C’est entre autre, la transgression de la législation minière en ce qui concerne la gestion de l’environnement et le droit de la communauté locale sous le regard complaisant des acteurs du ministère des mines.
Le rapport epingle le fait que , la repression des forces de securité Etatique a éte utilisé plusieurs fois pour empêché les communautés des quartiers Kawama, Kalukuluku et Lwano de manifester contre l’impact négatif des activités de l’entreprise. Le même rapport indique que Ruashi mining a développé l’art de distraire la communauté et autres victimes de ses activités avec des fausses promesses que la société ne réalise.jamais.
En outre la recherche faite sur Ruashi mining confirme le refus de la part de celui-ci de partager des informations contenues dans ses études environnementales avec les communautés riveraines et le public en général.
Par ailleurs le rapport renseigne que les leaders communautaires impliqués dans les manifestations contre Ruashi mining ont fait l’objet des menaces d’actes d’intimidations et du harcèlement de la part des acteurs Etatiques et non Etatiques.
« Même si l’Etat a des faiblesses, Ruashi Mining ne doit pas profiter de cela, par ce qu’il a des engagements envers l’Etat et en tant que tel, il y a des normes à suivre et à respecter, de ce fait, cette société doit respecter egalement l’éthique et la déontologie à laquelle elle a adhérée. Ont expliqué les ONG au cours du point de presse.
Disons que le choix de l’entreprise Ruashi Minig par ce projet de recherche se justifie par le fait que conflit entre cette entreprise et les populations des quartiers lwano, kawama et kalukuluku dans la commune Ruashi perdure.
A noter que le rapport décrit les violations dont les habitants des quartiers cité ci-haut ont été victimes de la part de Ruashi mining ,une entreprise à capitaux chinois.Ces populations ont subis, l’expropriation des terres , maisons et champs ,et la delocalisation sans sans aucune indemnisation juste. Ajouté à cela l’exploitation forcée, la pollution de l’air, de l’eau et du sol dû au déversement de déchets toxiques avec un impact sur la santé.