Lubumbashi : pas des mesures de suivi pour 1500 arbres plantés

Lubumbashi : pas des mesures de suivi pour 1500 arbres plantés

Le schéma pour les mesures de suivis de plus de 1500 arbres plantés le 09 décembre dernier dans trois sites à Lubumbashi, n’est pas claires indique Jonathan Muledi professeur à la faculté de l’agronomie et Directeur adjoint de l’observatoire de la Foret claire en RDC.

En effet, à l’occasion de la journée de l’arbre célébrée chaque le 5 décembre de chaque année une campagne dénommée 1 milliard d’arbre avait été lancée. Ainsi 1500 avaient été plantés. Université et division de l’environnement se rejettent la responsabilité de ce suivi.

Selon Sandra Akenda chef de division de l’environnement, contacté en premier lieu, les mesures de suivi sont assurés par l’université de Lubumbashi dans le cadre du partenariat entre l’Unilu et les services étatiques intervenant dans l’activité de plantation d’arbres. Faux , dit Jonathan Muledi  qui réagissait aux propos de la division de l’environnement. « Ça ne se passe pas comme ça ». Le partenariat dont parle la division de l’Environnement , entre dans les missions de l’Université et l’accompagnement du gouvernement en fait parti. C’est à ce titre que l’Unilu n’appuie que techniquement ce projet. Ainsi l’Université met à la disposition de l’État ses compétences et les connaissances sur la gestion de plan de suivi des plantations d’arbres , alors le premier est chargé de l’exécution.

La politique des mesures de suivis en RDC en général et dans le haut Katanga en particulier n’est pas bonne. Après la mise en terre de plus de mille cinq cents arbres rien n’est prévu.  « Sur les arbres plantés, combien ont poussé ? Et dans quel site ? S’interroge le professeur Jonathan Muledi. »

Rappelons que sur les mille cinq cents arbres mise en terre, trois étaient plantés au batiment  administratif de l’UNILU, plus de quatre cents ont été mis en terre à Kimilolo et plus de quatre cents encore  à kimbembe. Parmi ces plantes, il y a les arbres fruitiers, exotique et les arbres locaux.

Les choix de ces trois types d’arbres se justifient par le fait que les fruits sont importants pour la santé humaine. Sur le plan environnemental, les arbres fruitiers et exotiques jouent un rôle important que les autres dans la séquestration du Carbone et la régulation du climat. Jonathan Muledi a souligné que les plantes exotiques ont une croissance rapide. Quant aux arbres locaux, ils s’adaptent facilement aux conditions climatiques de l’environnement. Ils n’épuisent pas le sol, et n’ont aucun effet sur le sol ni sur l’environnement.