Lubumbashi: Patrick Katengo est à l’hôpital mais, pas libéré
Patrick Katengo président national du Forum National de la Jeunesse (FNJ) est à l’heure actuelle dans un centre hospitalier de la Place. Il y est depuis ce jeudi 14 avril aux environs de 20 heures.
Arrêté depuis le mardi 12 avril 2022 à l’auditorat militaire, son entourage confirme qu’il est malade. » Il a des frissons et il est essoufflé « . Explique Simon Kalenga, président provincial du FNJ dans le Haut-Katanga. « Jusque-là , nous ne savons pas ce qui le dérange. Nous attendons les résultats des examens ». Dit-il encore.
Toutefois , confirme Simon Kalenga , il n’est pas libéré. « C’est juste son état de santé qui a obligé l’auditorat à le transférer pour des soins. Car à ce jour, aucune liberté provisoire ne lui a été accordé. Effectivement , à l’hôpital , il est sous bonne garde des militaires ». Explique-t-il encore.
Propriétaire ou médiateur?
Pour rappel, Patrick Katengo était arrêté mardi dernier pour motif d’escroquerie. Mais aussi , pour le fait que les militaires assuraient la garde du site minier. Ce qui justifie sa détention à l’auditorat Militaire. En effet, selon la même source, il est impliqué dans un dossier d’un site minier. » Il s’agit d’une affaire entre creuseurs artisanaux et une coopérative minière. En tant que Président de la Jeunesse , il était médiateur entre une coopérative minière et ces orpailleurs. »
« La coopérative venait d’avoir des documents de ce site alors que les orpailleurs l’occupaient. Ainsi , ceux-ci exigeaient une indemnisation. C’est ainsi que le président du FNJ s’est retrouvé impliqué. Il a été sollicité pour jouer le médiateur. » Dit encore Simon Kalenga.
Ce que ne comprend pas ses proches , c’est comment il se retrouve en détention. Car , »le mandat est au nom du président de la coopérative . Et lui ne l’est pas. Il est juste président de la jeunesse. » Déplore-t-il.
À noter que les jeunes continuent à se mobiliser pour qu’il soit libéré. » Nous avons alerté. Nous voulons rencontrer les autorités de la province . Et c’est pour mener un plaidoyer pour sa libération. » Conclut Simon Kalenga.
Quant à savoir s’il est propriétaire dudit site, ses proches affirment que non. Et la justice , tranchera la question.